Échec de la Guinée : quelle est la politique des pays qui ont réussi dans l’éducation ?

Libre Opinion : Bien qu’il soit difficile de saisir/comprendre quand on regarde un pays comme la Guinée, qui n’a pas presque de politique éducative profondément enracinée et où presque toutes les traditions en matière d’éducation ont été détruites, les pays qui ont réussi dans l’éducation obtiennent le succès avec des politiques rationnelles et des pratiques étalées sur de nombreuses années.

Les pays qui sont reconnus par leurs performances éducatives sur la scène nationale et internationale privilégient leur développement socioculturel plutôt que concentré tout temps sur le savoir ; Ils mettent l’accent sur les valeurs humaines qui sont des éléments très importants. En plus du développement académique, il met l’accent sur le développement de la personnalité ; Ils conçoivent des systèmes où chaque élève ou étudiant qui travaille peut obtenir des résultats souhaités et souhaitables.

Selon Andreas Schleicher, les caractéristiques communes des pays à haut rendement en matière d’éducation sont les suivantes :

  1. L’éducation est considérée comme un investissement à long terme et prioritaire.
  2. Il existe une croyance commune selon laquelle chaque élève qui travaille dans sa culture peut réussir.
  3. Il n’y a pas de valeurs ou de systèmes éducatifs discriminatoires.
  4. Ils conçoivent des options d’enseignement différenciées sans compromettre les normes d’apprentissage.
  5. Les enseignants ne se concentrent pas uniquement sur la réussite scolaire.
  6. L’amélioration des conditions professionnelles des enseignants est une priorité politique.
  7. Les systèmes éducatifs sont gérés conformément aux plans et aux objectifs.
  8. Le succès n’est pas accidentel.

La réussite dans l’éducation est un domaine stratégique qui ne peut pas être amélioré en changeant les pratiques d’une année à l’autre. La condition la plus importante du succès est un leadership efficace et constant. La réussite à long terme dépend du développement rationnel de tous les acteurs de l’éducation. L’échec doit être considéré comme une surprise non la réussite, l’éducation guinéenne doit être axée sur les résultats en ayant des objectifs et plans pour atteindre les résultats escomptés. Le nombre d’échec ne doit pas être considéré comme la bonne gestion des examens, car cela est le reflet d’une mauvaise politique éducative.

Ibrahima CHERIF, Doctorant en Sciences Politiques et Administration Publique

Par Ibrahima CHERIF, Doctorant en Sciences Politiques et Administration Publique à l’Université Necmettin Erbakan (Turquie)

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