Ce n’est plus un secret, le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) de Lansana Kouyaté (ancien Premier ministre) est prêt à aller au dialogue inclusif inter-guinéen appelé par le Premier ministre, Bernard Goumou. Par contre, les coalitions et alliances membres du Quatuor sont encore réticentes à aller autour de la table.
Le Quatuor conditionne sa participation à la satisfaction d’un certain nombre de « préalables » dont l’arrêt des poursuites judiciaires et la libération des acteurs sociaux et politiques actuellement en détention à la maison centrale de Conakry.
Mais, pour Hadja Sarangbé Condé, la présidente des femmes du PEDN, n’a qu’à dire si Oui ou Non il ira au dialogue au lieu de continuer à demander l’impossible.
« Le Quatuor a posé des conditions. Honnêtement, est-ce que ces conditions pourraient être remplies ? Puisque le Quatuor demande à ce qu’il n’y ait pas de poursuites contre ceux qui ont dilapidé l’argent de ce peuple. La misère dans laquelle on se trouve, c’est à cause de ces gens-là. Si on veut aller au dialogue, qu’on aille au dialogue, qu’on pose les conditions autour de la table. On ne peut pas vouloir d’une chose et de son contre », a martelé Hadja Sarangbé Condé.
Djenabou Diallo pour Guineematin.com
