Mohamed Diallo, vigile de profession, a comparu devant le tribunal criminel de Dixinn ce lundi, 9 janvier 2023. Ce jeune âgé de 31 ans est jugé devant ce tribunal pour répondre des faits de viol sur une mineure de 14 ans au quartier Dixinn Port. Des faits qu’il balaie d’un revers de la main, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
En détention depuis le 24 juillet 2020, Mohamed Diallo est accusé de viol sur AD, une mineure qui n’avait que 14 ans à l’époque. Les faits se seraient produits au quartier Dixinn Port, le dimanche 19 juillet 2020. C’est là que Mohamed Diallo aurait commis l’acte. Mais l’accusé a laissé entendre dans sa déposition, qu’il n’a jamais rencontré la victime dans les toilettes.
« Je suis vigile, je travaille au compte de la Socopress. Je suis chargé d’assurer la sécurité de ces lieux. Le dimanche 19 juillet 2020, madame Souadou Diallo, une des occupantes de la concession, est venue me dire que j’ai violé sa fille. Elle m’a dit que j’ai violé sa fille A.D. à plusieurs reprises dans les toilettes. Elle m’a dit que c’est sa sœur Aïssatou Diallo qui l’a informé de cette situation, disant que j’ai suivi la petite dans les toilettes, j’ai enlevé son pagne pour toucher ses parties intimes. Mais moi, je n’ai jamais fait ça. Je n’ai jamais entretenu de relations sexuelles avec elle. Je n’ai jamais fait d’attouchements avec elle. Je n’ai jamais rencontré cette petite dans les toilettes. On ne s’est jamais assis ensemble. On ne partage pas les mêmes toilettes. Leurs toilettes se trouvent à l’étage. C’est du mensonge pur et simple. Mais Dieu est là… », a expliqué l’accusé à la barre.
Poursuivant sa narration, l’accusé est revenu sur ce que cela lui a coûté. « Ils ont dit que je ne travaille plus sur les lieux. Le lendemain, après la prière de l’aube, je suis allé rencontrer mon Directeur général. Je lui ai expliqué la situation avant de rentrer à la maison. Le mardi 21 juillet 2020, quand je suis revenu, j’ai trouvé sur les lieux mon superviseur et l’ami avec lequel je travaille. Et quelques temps après, j’ai vu les policiers venir. Ils m’ont tendu une plainte disant que j’ai violé A.D. Mais, une personne saine ne peut pas faire ça. Il n’y a aucun contact entre nous. Les toilettes des vigiles sont à part, et les toilettes des occupants de la concession sont à part », a-t-il ajouté.
Finalement, vu l’absence de la partie civile à l’audience, le tribunal a renvoyé le dossier au 6 février 2023 pour la comparution de la partie civile ainsi que sa représentante.
Affaire à suivre.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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