« Nous avons jusqu’à présent des ponts en lianes pour rendre possible la circulation des personnes et de leurs biens. Ces ponts en lianes se trouvent jusqu’à 60 kilomètres du Chef lieu de la sous-préfecture comme à Ninguétéré, à Kougoutourou, Haléré et tant d’autres. Vraiment, c’est très difficile pour les populations… Il y a un district à Sangareah (le district de Kougoutourou) qui n’a jusqu’à présent pas un forage parce que tout simplement il n’y a pas de voies de communication appropriées, il n’y a pas de routes. Donc, on a besoin de routes, on a besoin de ponts, on a besoin de postes de santé, on besoin d’enseignants. Nous avons aussi besoin d’infrastructures scolaires et sportives. Concernant l’éducation par exemple, nous sommes en manque criard d’enseignants. Pour l’enseignement élémentaire seulement, nous sommes en manque de 75 enseignants. Si on estime à un millions de francs guinéens par enseignant et par mois, cela fera 75 000 000 de francs ! Où et comment des pauvres parents pourront trouver ce montant chaque mois pour ces enseignants s’ils arrivaient à être disponibles ? », a notamment expliqué Seydouba Sylla, le président de l’Union des ressortissants de Sangareah (Pita).
Comme indiqué dans nos précédentes dépêches, le domicile du nouveau président de la Coordination nationale des Foulbhé et Haali Poular de Guinée ne désemplit pas. Depuis sa désignation par les sages du Fouta Djallon, Elhadj Alseny Barry continue de bénéficier du soutien des membres de la coordination. Hier, dimanche 30 avril 2023, après la délégation de Matoto, c’est celle des ressortissants de la préfecture de Pita, précisément de la sous-préfecture de Sangareah, qui sont venus apporter leur soutien au président et lui exoposer leurs attentes, rapporte un journaliste que Guineematin.com avait dépêché au domicile du patriarche.
La rencontre entre le leader de la coordination nationale des Foulbhé et Haali et les représentants des populations des 13 districts de Sangareah a eu lieu à son domicile situé à Kipé, dans la commune de Ratoma. Les parties se sont engagées au cours de cette visite à conjuguer leurs efforts pour aider au développement de la Guinée et le bien être de tous.
Composée de 13 districts (60 secteurs et 220 villages), située à 157 kilomètres du chef lieu de la préfecture de Pita, la sous-préfecture de Sangareah a une superficie est de 772 km² avec une population de 4181 habitants ; soit 55 habitants par kilomètre carré.
Seydouba Sylla, le président de l’Union des ressortissants, a exprimé au nom de la délégation et des populations de sa sous-préfecture, la ferme volonté de travailler avec la coordination pour le changement positif de Sangareah.
« Nous sommes comblés de joie qu’Elhadj Alseny prenne la présidence de la coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée. Donc, il est de notre devoir de nous déplacer pour venir vous serrer la main, vous féliciter et vous soutenir dans vos nouvelles fonctions. En tant que membre de la communauté de la coordination des Foulbhé et Haali Pular, nous devrions également venir vous faire savoir que nous sommes des vôtres, nous sommes de la famille des Foulbhé et Haali Pular de Guinée. Nos problèmes sont les problèmes de la coordination, nos solutions sont les siennes. Les représentants des 13 districts sont là, pour vous exprimer le soutien de Sangareah, vous décrire nos problèmes et les atouts qu’on a dans notre sous-préfecture sur tous les plans.
Parmi les difficultés que nous avons sur le plan des infrastructures, nous avons jusqu’à présent des ponts en lianes pour rendre possible la circulation des personnes et de leurs biens. Ces ponts en lianes se trouvent jusqu’à 60 kilomètres du Chef lieu de la sous-préfecture comme à Ninguétéré, à Kougoutourou, Haléré et tant d’autres. Vraiment, c’est très difficile pour les populations. C’est pourquoi, nous sollicitons l’appui de la coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular afin qu’on puisse réaliser des ponts en dur et pouvoir enfin obtenir une bonne jonction entre les districts en termes de circulation. Il y a un district à Sangareah (le district de Kougoutourou) qui n’a jusqu’à présent pas un forage parce que tout simplement il n’y a pas de voies de communication appropriées, il n’y a pas de routes. Donc, on a besoin de routes, on a besoin de ponts, on a besoin de postes de santé, on besoin d’enseignants. Nous avons aussi besoin d’infrastructures scolaires et sportives.
Concernant l’éducation par exemple, nous sommes en manque criard d’enseignants. Pour l’enseignement élémentaire seulement, nous sommes en manque de 75 enseignants. Si on estime à un millions de francs guinéens par enseignant et par mois, cela fera 75 000 000 de francs ! Où et comment des pauvres parents pourront trouver ce montant chaque mois pour ces enseignants s’ils arrivaient à être disponibles ? C’est une autre préoccupation que nous avons à Sangareah.
Donc, nous saluons la venue d’Elhadj Alseny Barry à la tête de la coordination. Nous demandons à la coordination de nous aider. Nous sommes disponibles à faire ce que nous pouvons pour faciliter le travail à la coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée. Que le président sache que de jour comme de nuit, nous sommes ensemble. Il a promis que la première antenne de la coordination, après sa nomination, sera installée à Sangareah. Nous sommes prêts. Nous ne demandons que la forme de la structure du bureau exécutif, on va leur fournir la liste des membres », a expliqué Seydouba Sylla, le président de l’Union des ressortissants de Sangareah (Pita).
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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