Epreuves pratiques des examens à l’Enseignement Technique : Alpha Bacar Barry insiste sur la rigueur et la sérénité

Alpha Bacar Barry, ministre de l'ETFPE

Les épreuves pratiques des examens de sortie des écoles de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle de la session 2023, ont été lancées ce lundi 12 juin sur toute l’étendue du territoire national. A l’Institut des sciences de la santé et développement Gandal +, ancien René Lévesque, à Hamdallaye Pharmacie, dans la commune de Ratoma, c’est le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi qui a procédé au coup d’envoi des épreuves. Alpha Bacar Barry a indiqué que cette phase pratique représente environ les 70% de la masse d’apprentissage tout en invitant à la rigueur et au sérieux, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Pour la présente session, ce sont 24 800 candidats qui sont inscrits sur toute l’étendue du territoire national. Pour la région de Conakry, 8 500 candidats dont 4900 filles vont affronter les épreuves.

Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, a dit que cette phase pratique est très importante pour les candidats avant de les inviter, avec les surveillants, au travail consciencieux. « Vous savez, dans l’approche que nous sommes en train de promouvoir en ce moment à l’Enseignement technique, la partie pratique représente environ 70% de la masse d’apprentissage, mais aussi de l’évaluation que l’on est en train de mettre en place. Ce matin, avec le cabinet et tous les responsables du service, nous sommes à la fois dans une école de santé, de soins de santé, mais aussi privée pour montrer que le Ministère aussi couvre ces questions-là et supporte les investissements dans le domaine de la formation professionnelle. C’est donc pour nous ce matin d’attester les mesures pratiques qui ont été prises, pour rendre cette évaluation pratique assez consistante et nous assurer que les salles techniques, les salles d’évaluation, les grilles d’évaluation, les questionnaires sont pertinents. Et que les apprenants sont en train d’être évalués en toute sérénité dans des conditions de sécurité idoines. Aux encadreurs, c’est de leur adresser les félicitations de l’ensemble du gouvernement et les féliciter pour avoir accompagné les apprenants jusqu’à ce niveau et leur demander à ce qu’il y ait du sérieux et de la rigueur dans l’évaluation. Aux apprenants, c’est beaucoup de sérénité, c’est encore des félicitations pour avoir franchi cette étape et puis d’entamer une nouvelle. Et pour leur dire que les dispositions sont prises pour que ces évaluations se passent dans les bonnes conditions », a expliqué le ministre.

Elhadj Mamadou Aliou Dianrougha Diallo, président de l’Association des écoles privées en enseignement technique en Guinée, est revenu sur les statistiques et dispositions prises pour le bon déroulement de ces épreuves. « C’est vraiment quelque chose de très intéressant pour nous, les écoles privées surtout. Nous avons à peu près 13 centres que nous avons organisés rien que pour les écoles de santé de Conakry. Et nous en avons 300 qui font infirmiers et sages-femmes. Nous en avons 200 qui font infirmiers d’état et santé publique, et nous en avons 200 qui font sages-femmes simplement. Ça veut dire que nous avons vraiment déployé le maximum de personnel pour qu’on puisse évaluer proprement nos enfants. Vous avez écouté monsieur le ministre, cette phase est très importante dans l’évaluation finale, parce qu’elle occupe 70% de l’ensemble des évaluations finales. Comme je l’ai dit, nous avons déjà organisé tous les centres, donc nous avons tous les jurys qui sont constitués et nous avons la chance d’être accompagnés par l’ordre des sages-femmes et l’Association nationale des infirmières et infirmiers en Guinée qui participent à l’évaluation. C’est déjà une très grande joie pour nous et nous les remercions pour cet accompagnement-là depuis toujours. Donc les jurys sont en place, et nous avons eu à trouver tous les consommables pour nous permettre d’avoir une évaluation propre et correcte pour que tous les enfants soient évalués correctement suivant les compétences qu’ils ont déjà suivies dans leur classe », a-t-il expliqué.

Poursuivant, monsieur Diallo a indiqué que 3 phases sont prévues pour ces examens. « Cette évaluation va se dérouler en deux ou trois phases Pour les infirmiers, elle se déroulera en deux phases. Une phase infirmiers et une phase chirurgie et une phase en médecine où les enfants seront évalués. Et en chirurgie et en médecine et pour les sages-femmes, ça serait une évaluation globale. Et ça aussi, nos sages-femmes pourront évaluer nos enfants correctement », a fait savoir Elhadj Mamadou Aliou Dianrougha Diallo.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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