Jeanne Pandalis Touré, 1ère de Dixinn au CEE : « je veux devenir médecin pour soigner les malades »

Les résultats du Certificat de fin d’études élémentaires (CEE) de la session 2023 ont été rendus publics dans la soirée du jeudi 29 juin. Dans la commune de Dixinn, à Conakry, c’est Jeanne Pandalis Touré, élève du groupe scolaire Doudhal qui s’est classée première de ans la commune de Dixinn. Rencontré par un reporter de Guineematin.com ce samedi, 1er juillet 2023, l’adolescente de 14 ans a exprimé sa satisfaction, précisant avoir abattu un travail énorme pour se hisser à ce rang.

L’ambiance était festive au Groupe scolaire Doudhal où élèves, parents d’élèves, encadreurs et la fondation se sont rencontrés ce samedi. Jeanne Pandalis Touré était candidate de cette école sise dans la commune de Dixinn. Elle a occupé la première place de ladite commune.

Jeanne Pandalis Touré, première de la commune de Dixinn

Interrogée par un reporter de Guineematin.com, l’adolescente a expliqué comment elle a pu se tirer d’affaires. « Pour être première, j’ai dû beaucoup réviser. Les questionnaires que notre maître nous avait donnés étaient très efficaces. C’est grâce à eux et grâce à l’encadrement de mes parents que j’ai pu avoir cette place. Je remercie beaucoup mes parents. Ils m’ont beaucoup encouragé pour les révisions. C’est grâce à eux et à mon maître que j’ai pu être première de la commune… ».

Pour ce qui est de ses rêves, la nouvelle collégienne souhait devenir médecin. « Moi, je veux devenir un médecin demain pour soigner les personnes malades. J’aime beaucoup la médecine. Quand tu fais la médecine, si tu as ton doctorat, tu peux soigner les personnes malades. Là, tu pourras aider les gens. Et si tu aides les gens, c’est une très bonne chose », a-t-elle lancé.

Parlant de ses amis de classe qui n’ont pas s’en sortir, elle prodigue des conseils. « Pour mes amis qui n’ont pas eu l’examen, je leur demande de beaucoup réviser. Parce que l’année prochaine, nous ne savons pas quel est le sujet qu’ils vont donner. Donc, s’ils révisent, ils pourront avoir leur examen l’année prochaine », a espéré Jeanne Pandalis Touré.

De son côté, Alpha Mamadou Pathé Diallo, économiste de formation et fondateur du groupe scolaire Doudhal, a livré son sentiment de satisfaction par rapport au succès enregistré dans son école. Il a ensuite expliqué les différentes stratégies mises en place pour aboutir à un tel résultat.

Alpha Mamadou Pathé Diallo, fondateur du groupe scolaire Doudhal

« C’est un sentiment de joie, de satisfaction et surtout un sentiment de reconnaissance vis-à-vis du personnel, des enfants et des parents d’élèves. J’accueille ces résultats avec beaucoup d’humilité. Je pense que pour aboutir à des tels résultats, il y a eu une stratégie qui a été mise en place depuis le début de l’année. En début d’année, nous organisons ce qu’on appelle des journées de réflexion où on échange avec les encadreurs et les professeurs, nous nous donnons des idées, nous nous fixons des objectifs et nous identifions des leviers qui nous permettent d’atteindre ces objectifs. Ensuite, il y a l’investissement sur les ressources humaines. Il est extrêmement important de mettre à la disposition des formateurs tous les outils qu’il faut pour que le travail soit accompli de façon correcte. Je pense aux outils pédagogiques, à l’espace même de l’école, il faut qu’il y ait un climat de sérénité… Donc, je demande aux élèves beaucoup de travail. Je crois en eux. A chaque enfant, il y a un potentiel. Mais comme vous le savez, le potentiel ne suffit jamais. Il faut le mettre en valeur. Il faut l’exploiter. C’est là que vient la responsabilité des parents », a laissé entendre le fondateur du groupe scolaire Doudhal.

Enfin, Alpha Mamadou Pathé Diallo a prodigué des conseils aux parents d’élèves mais aussi aux enseignants et encadreurs sur les mesures à prendre pour perpétuer le succès « Il faut que les enfants soient accompagnés à l’école, et au travail, non seulement au niveau des cahiers, des livres et au niveau de la fréquentation. Aujourd’hui, nos enfants sont exposés. Notamment par rapport aux écrans. Les écrans de télévision, les écrans des téléphones. Je pense que c’est nous qui devons être un pare-feu qui permettra de les protéger des méfaits de ces écrans-là. Aux encadreurs et aux professeurs, je demanderai également de continuer sur cet élan afin que le défi qui se dresse désormais devant nous puisse se relever. Parce que les résultats-là, c’est à la fois une satisfaction et à la fois un défi.  Il faudrait qu’ils maintiennent le cap. Et cela ne peut se faire que sur la base de l’effort », a indiqué le fondateur du groupe scolaire Doudhal.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel : 620 589 527/664 413 227

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