Mohamed Ouma Dansoko, 2ème au CEE à Kaloum : « ma mère était très stricte avec moi »

Comme annoncé précédemment, les résultats de l’examen d’entrée en 7^ème année de la session 2023 ont été rendus public avant-hier, jeudi 29 juin 2023, par le Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation. Dans la commune de Kaloum, sur les 609 admis, Mohamed Ouma Dansoko s’est classé au 2^ème rang. Le garçon, présenté par le Groupe Scolaire Saint Joseph De Cluny, se dit très heureux de lui-même et remercie son maître et sa mère pour cet exploit. Il l’a dit hier, vendredi 30 juin 2023, à un reporter que Guineematin.com a dépêché à Kaloum.

« J’étais très content hier quand on a consulté mon PV sur MTN. Quand on m’a dit que j’étais deuxième de la commune de Kaloum, je n’y croyais pas. Et quand je suis venu à l’école aussi, on m’a dit la même chose. Ça m’a encore procuré de la joie. J’ai préparé cet examen avec attention et détermination avec ma mère et mon maître. Ils m’ont suivi depuis le début. Ma mère était très stricte avec moi : elle m’interdisait de jouer, de bavarder… Elle m’a dit de me concentrer sur mon examen », a dit d’entrée l’heureux nouveau collégien.

Par ailleurs, Mohamed Ouma Dansoko a expliqué de quoi était fait son quotidien qui l’a conduit à ce résultat reluisant. « Après les cours, on revenait à l’école pour les cours du soir. Quand je rentrais à 17 heures, je me reposais un peu. À 20 heures comme ça, je me réveillais pour revoir les cours du lendemain. Lors de la première évaluation, j’ai été 6ème de ma classe, et à l’examen blanc, j’ai été 18^ème. Ma mère m’a dit que si je ne figure pas dans les 5 premiers à l’examen réel, qu’elle ne va rien faire pour moi. C’est la raison pour laquelle je me suis concentré davantage pour avoir cette place. Après mes études je veux être footballeur à l’image de Lionel Messi (footballeur Argentin, ndlr). Dans notre classe, c’est seulement 3 personnes qui n’ont pas eu. On révisait ensemble, on s’entraidait. Ils étaient bien classés en classe par rapport à certains ; mais, aujourd’hui, ils se retrouvent derrière », s’est-il désolé.

Malick Diakité pour Guineematin.com

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