Mohamed Sylla, 1er de Matam au CEE : « je continuerai à travailler »

Comme annoncé précédemment les résultats de l’examen du certificat d’études élémentaires (CEE) sont sortis jeudi dernier avec un taux d’administration de 44,25%. Certains élèves parmi ces nouveaux collégiens se sont très bien illustrés en devenant lauréats. C’est le cas de Mohamed Sylla, élève au Groupe scolaire Hadja M’Balou, qui est le 1er de la commune de Matam (Conakry). Rencontré samedi, 01 juillet 2023 par Guineematin.com, le jeune élève se dit content d’être arrivé à cette place après avoir pris une véritable résolution.

Après son échec l’année dernière, Mohamed Sylla a pris une décision forte pour être classé parmi les meilleurs de Conakry cette année.

« J’avais échoué pour une première fois parce que j’avais la distraction et je n’avais pas pris les études au sérieux. Cette fois-ci, j’ai pris une décision pour être parmi les 5 premiers de la commune de Matam. Je suis content ! », a fait savoir le jeune entouré de plusieurs de ses camarades à côté du terrain Matam.

Mais l’appétit venant en mangeant, l’élève promet de continuer à se battre pour rester parmi les meilleurs. « Je continuerai à travailler », a affirmé l’élève.

Avant un succès, il y a toujours un long travail de fait. Mohamed Kouyaté, maître de la 6ème année au G.S Hadja M’Balou, explique ce qui a été fait en amont pour hisser son élève à ce niveau.

Mohamed Kouyaté, maître de la 6ème année au GS Hadja M’Balou

« C’est un sentiment de joie qui m’anime aujourd’hui parce que faire sortir le premier de la commune dans son école ce n’est pas chose facile, mais c’est un travail de longue haleine. Donc avec l’abnégation, le courage, l’élève s’est battu, on a tous travaillé, et l’objectif était là depuis le début. Je leur avais dit que je veux qu’il y ait un lauréat dans ma classe cette année et on a travaillé avec l’objectif-là. Dieu merci, aujourd’hui on a le premier de la commune chez nous. Je suis un enseignant qui ne badine pas avec le travail s’il s’agit du sérieux, je m’adonne à fond. Et puis, c’est un travail qui a commencé depuis les vacances passées, à l’ouverture on a continué. Il n’y avait pas de repos même s’il y avait les congés, chez nous il n’y en avait pas. On venait régulièrement du lundi au samedi, donc c’est un travail acharné qu’on a fait depuis de longs mois. C’est le fruit de ce travail maintenant qui est là », a-t-il dit.

Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com 

Facebook Comments Box