Charles Wright se plaint : « ma dignité a été touchée sur la base du conseil de maître Béa »

C’est un Garde des Sceaux qui en a gros le cœur qui est sorti ce lundi, 3 juillet 2023, de la salle d’audience du tribunal correctionnel de Dixinn (délocalisé à la Cour d’appel de Conakry). Alphonse Charles Wright, le ministre de la justice et des droits de l’homme, tient Me Salifou Béavogui pour responsable de la procédure intentée contre lui par certains leaders du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Et, visiblement, il tient à le faire payer très bientôt.

« Je tenais sincèrement à remercier mes avocats pour le professionnalisme dont ils ont fait montre tout au long de cette procédure vexatoire, diffamatoire, qui n’a nul autre objet que de tester la démocratie judiciaire dans notre pays… Les propos qui sont contenus dans l’assignation sont des propos qui ont porté atteinte à ma dignité. Dans les jours à venir, une action judiciaire sera entamée… Nous n’avons pas d’animosité avec qui que ce soit. Mais, ma dignité a été touchée sur la base du conseil de maître Béa. Tous les procès que maître Béa perd, il pense que c’est vous les journalistes qui l’accompagnez sous forme de séré. Ça n’a pas de sens. L’affaire judiciaire n’est pas une affaire de séré », a déclaré Alphonse Charles Wright.

Devant le tribunal correctionnel de Dixinn, le ministre de la justice et des droits de l’homme était poursuivi pour « dénonciation calomnieuse, diffamation, injures publiques, violences et voies de faits et abus d’autorités ». Mais, avec sa double qualité de magistrat et de ministre, le tribunal s’est déclaré « incompétent » de le juger. Il a aussi renvoyé les parties civiles conseillées par Me Salifou Béavogui à mieux se pourvoir.

A suivre !

Mohamed Guéasso Doré pour Guineematin.com

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