Conakry, le 11 juillet 2023 – Le gouvernement guinéen, avec le soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a officiellement lancé un nouveau projet visant à renforcer la résilience climatique et la capacité d’adaptation des communautés les plus vulnérables en Guinée forestière.
En mettant l’accent sur les femmes et les jeunes, le projet quinquennal de 8,85 millions de dollars US devrait bénéficier directement à plus de 651 800 personnes dans les huit municipalités de Koulé, Kokota, Niosomoridou, Diécké, Bignamou, Wassérédou, Gouécké et Mousadou grâce à l’introduction de pratiques agricoles intelligentes face au climat, à un meilleur accès au microcrédit et à une meilleure utilisation de l’information sur le climat.
M. Seydou Bari Sidibé, au nom de la ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Safiatou Diallo, s’est félicitée du début de la mise en œuvre en déclarant : « De la hausse des températures aux fortes pluies, nous constatons déjà les effets du changement climatique dans tout le pays. Le renforcement de la résilience est une priorité urgente et nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec le PNUD, ainsi qu’avec les communautés locales et les autres parties prenantes, afin d’assurer le succès de cet important projet. »
La Guinée forestière est l’une des régions d’Afrique de l’Ouest les plus vulnérables au changement climatique, avec des communautés confrontées à des risques multiples tels que les inondations, les tempêtes et les glissements de terrain. Ces risques – exacerbés par la déforestation et la dégradation des sols – devraient s’aggraver à mesure que les effets du changement climatique mondial s’accélèrent.
Les agriculteurs sont pleins de ressources, mais n’ont pas accès aux informations et aux ressources nécessaires pour s’adapter efficacement. Les pratiques agricoles actuelles ne sont pas durables, tandis que la mauvaise gestion environnementale des forêts entraîne une dégradation générale des ressources naturelles dont dépendent les communautés.
Pour résoudre ces problèmes, le projet introduira des pratiques agro-sylvo-pastorales intelligentes sur le plan climatique (par exemple, des stratégies de gestion des terres et de l’eau plus durables et l’utilisation de semences résistantes), améliorera l’accès des communautés, des organisations communautaires, de la société civile et des autorités locales au microfinancement de l’adaptation et améliorera la disponibilité et l’utilisation des informations sur le climat par les acteurs locaux.
L’approche sera expérimentée en Guinée forestière, en vue d’être déployée au niveau national après la fin du projet. « Ce projet favorisera le changement en responsabilisant directement les communautés, en particulier les femmes, tout en renforçant les institutions et les investissements pertinents pour l’adaptation », a déclaré M. Boureima Younoussa, au nom du représentant résident du PNUD en Guinée, M. Luc Joël Grégoire.
« Dans le même temps, le PNUD reste un partenaire clé du gouvernement dans l’élaboration d’un plan national d’adaptation et, dans le cadre de la promesse climatique, dans la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national du pays dans le cadre de l’accord mondial de Paris. »
Le projet est soutenu par un financement de 8 850 000 dollars du Fonds pour les pays les moins avancés, géré par le Fonds pour l’environnement mondial.
Par l’Unité de communication du PNUD en Guinée
