Réussites des Actions Présidentielles : l’ASCAD Forme près de 4000 jeunes

Libre opinion : En 2 années d’exercice du pouvoir, le CNRD s’est illustré aux yeux de l’opinion nationale et internationale comme un organisme travailleur, dévoué à son pays et à son peuple. Ce qui l’a naturellement conduit à impulser des changements inouïs dans tous les domaines de la vie socioéconomique de notre pays, de la formation des jeunes en passant par la construction des routes. Mais, ces prouesses ne sont pas le fruit du hasard mais celui du travail de certaines de nos institutions dirigées   des hommes au parcours irréprochable. C’est le cas de l’Agence du Service Civique d’Action pour le Développement pilotée par le Colonel Mohamed Amine Camara Amine Camara.

Créée le 14 avril 2011, l’Agence du Service Civique d’Action pour le Développement est un établissement  public à caractère  administratif, ayant  pour  mission la promotion de la formation citoyenne  des jeunes dans un cadre civilo-militaire en vue d’une  qualification professionnelle et de leur  insertion  socio-économique. Elle s’illustre à tous les coups comme un modèle de réussite en termes de formation et d’emploi jeune comme l’a témoigné récemment le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la république le Général Amara Camara lors d’un événement organisé par l’institution. Dirigée par le Colonel Mohamed Amine Camara, jeune officier diplômé de la prestigieuse école de guerre de Paris. Militaire de carrière, il a gravi tous les échelons de la hiérarchie militaire avant d’être nommé  à ce poste, d’où il ne ménage aucun effort pour aider des milliers de jeunes guinéens  à  se former. Parmi eux, des jeunes  vulnérables dont  l’âge  varie de 18 et 40 ans et qui sont, soit  non scolarisés, déscolarisés ou diplômés  sans emploi.

Grâce à l’ASCAD, ces jeunes bénéficient d’une  formation  gratuite  pendant sept mois dans les secteurs  du bâtiment, notamment en maçonnerie, en plomberie, en menuiserie, en électricité et les métiers de froid  et de climatisation.

Dans  le deuxième volet  de la formation,  ils bénéficient de six mois de formation dans les secteurs agropastoraux à savoir la polyculture, les cultures maraîchères et les techniques de transformation et de conservation agroalimentaire. Au niveau de l’élevage, la formation s’accentue sur la production, la transformation et la conservation des produits  d’élevage en particulier de volailles ainsi que la pisciculture.

Le troisième volet de la formation concerne des services notamment, la restauration, la cuisine, la pâtisserie, la protection et la sécurité pour une durée de quatre mois. Elle est facilitée par la gendarmerie nationale. Il faut également ajouter la formation en conduite des poids lourds qui dure sept (7) mois qui est sous la supervision du ministère  des transports. Et enfin la mécanique motocyclette

Mais c’est pour mieux servir les jeunes particulièrement les plus vulnérables conformément à la volonté du Chef de l’État,  que la Direction Générale    sous les auspices du Colonel  Mohamed Amine Camara a décidé de décentraliser ses actions. Ainsi, elle  a procédé à l’ouverture des centres  SCAD  de Kindia,  Kankan et Boké. Tenant compte des réalités socio-économiques de chaque ville, différents métiers sont  enseignés.  A l’image de Kindia où sont enseignés le maraîchage, la transformation et l’élevage  de poules  de chair et des poules pondeuses. A Kankan et à Boké,  il s’agit de l’apprentissage  de la conduite des poids lourds, l’initiation aux techniques de l’agriculture, de l’aviculture et de la pisciculture. A ce jour,  des centres sont en construction à Mamou et Faranah où les travaux connaissent des avancées majeures. La Direction Générale prévoit également la construction des centres SCAD à N’Nzérékoré, Labé et Macenta.

Ainsi, pour  permettre aux jeunes volontaires de postuler,  la Direction  Générale  a  mit  en place plusieurs  canaux  et procédés. En prélude  à tout  recrutement,  une information  collective  est dispensée  dans différents  canaux  de communication, notamment sur le site  internet  de l’agence, ses plates-formes  digitales,  dans les médias etc.

Après cette étape qui  permet aux candidats  de postuler  en ligne, les différents  dossiers sont sélectionnés et examinés par la commission constituée à cet effet. Ensuite, il est procédé  à des entretiens  individuels  pour déterminer la motivation et les aptitudes physiques pour  une meilleure orientation des candidats. Néanmoins des réajustements peuvent se faire pendant  la période  d’adaptation  et de découverte.

Après  le recrutement des volontaires  stagiaires, ils sont soumis à un cycle de formation. Il y’a d’abord la formation civique et citoyenne qui dure quatre (4) mois au cours de laquelle ils seront initiés au ‘’savoir-être‘’. La formation professionnelle qui dure de trois (3) à sept (7) mois consacrée au ‘’ savoir-faire ». A cela, s’ajoute la période d’application qui dure deux (2) mois  au cours de laquelle ils sont  envoyés en stage dans les entreprises, les grands chantiers nationaux et dans des zones agricoles. Puis, place à l’insertion, qui est  la période d’autonomie post stage où les stagiaires signent  un contrat  de travail ou créent  leur  propre  entreprise. Enfin suivra  la période suivi-évaluation pour trois (3) ans.

Tenant  compte des quotas dans le recrutement, à savoir  30% de femmes, 5% d’hommes  en situation  de handicapes, 10% de diplômés sans-emploi et 5% en attribution qui garantit en tout 70% du taux d’insertion, la Direction  Générale a réussi à former prés de 4000 jeunes.  Plus de 60% de ces jeunes ont été formé en moins de deux (ans) soit le temps mit par le Colonel Mohamed Amine Camara et son équipe.

Elle vient d’ailleurs de remettre les diplômes à 650 stagiaires du centre SCAD Kélèfa Diallo de  de Conakry et à 46 stagiaires  de la filière SPL de Boké.  Cette action va se se poursuivre les prochains jours dans les régions de Kindia et Kankan.

Mais elle ne compte pas s’arrêter là ; pour les deux prochaines années, l’ASCAD  compte s’investir  davantage non seulement pour lutter  contre  l’immigration  clandestine, mais aussi participer à l’autosuffisance alimentaire  tant souhaité par le CNRD en   développant les secteurs agropastoraux et piscicoles. C’est  pourquoi,  elle se fixe comme  objectif d’ici à  2025 : la construction ou l’aménagement de huit centres régionaux et leurs annexes accueillant chacune 650 stagiaires avec une projection de formation de 5200 stagiaires par an. Ainsi, l’ASCAD compte répondre à l’épineux problème de l’immigration en proposant : une formation et un emploi,  fournir  aux entreprises  des employés  ayant  une compétence professionnelle et aptitude civique  et citoyenne permettant d’améliorer leur rendement, développer l’accès au numérique des jeunes stagiaires  en modernisant les systèmes  éducatifs.

A long terme, l’Agence du Service Civique d’Action pour le Développement projette la formation de 60.000 jeunes en 10 ans  pour  un coût  moins estimé  à 2470 dollars américain par tête et par an.

Pour  l’atteinte de ces objectifs,  l’ASCAD bénéficie de l’appui  financier de l’État, de plusieurs institutions et organisations internationales, ainsi que des organismes nationaux  qui l’accompagnent  techniquement  et financièrement. Parmi eux, nous avons  l’Agence  Française de Développement,  à travers son projet  PAD-ASCAD  (projet d’appui au développement de l’ASCAD), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la Banque mondiale, l’Union Européenne, Total-Energies, Renault Trucks, BOCEJ (Projet booster les compétences pour l’employabilité  de jeunes), Terre des Hommes, SOGEA SATOM.

C’est dans cette même optique, qu’elle a signé des partenariats avec des organismes nationaux tels que l’Anies, la SONAPI, GUICOPRES, pour booster la formation des jeunes.

Donc,  on peut  dire sans risque de se tromper que toutes ces actions entreprises ou en perspective  au profit de la jeunesse guinéenne sont une preuve évidente de  de la contribution remarquable et sans relâche de l’ASCAD à la réussite des actions du CNRD…

Par Ibrahima  Kalil Diallo

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