A deux semaines de l’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2023-2024, les parents d’élèves s’activent dans l’achat des fournitures scolaires pour leurs enfants. Les cahiers, les stylos, les sacs d’écoliers et autres tenues scolaires, tout doit être prêt a priori pour chaque apprenant avant le 03 octobre prochain, date prévue pour la rentrée. Dans la commune urbaine de Boké, les vendeurs se félicitent de la disponibilité des produits, pendant que les clients se plaignent de la cherté des prix sur le marché, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Les fournitures scolaires sont disponibles à Boké, même si des plaintes se font entendre par rapport à leurs prix. Par exemple, le prix des livres varient entre 30 000 et 50 000 GNF. La boite académique à 10 000 GNF sur le marché.
Hadja Néné Ousmane Baldé, vendeuse de fournitures scolaires au marché de Boké, estime que ces dernières années, les élèves sont plus outillés en fournitures scolaires. « Actuellement, le marché est stable à mon niveau. Les produits sont disponibles et ils sont vendus au même prix que l’année passée. Les élèves et les parents, chacun a pris conscience de son côté, surtout avec les échecs de l’année surpassée, désormais les parents viennent nombreux pour outiller leurs enfants en fournitures scolaires. C’est vrai que les clients se plaignent souvent de la cherté des prix, mais nous savons que c’est la conjoncture qui est comme ça. Et nous sommes tous obligés de faire avec », a-t-elle laissé entendre.
Pour sa part, Sonomou Désiré, parent d’élève venu acheter un livre de lecture pour son enfant qui fait la 6ème année, dit que les prix sont loin d’être abordables. « Actuellement, les fournitures scolaires sont très chères. Tout de suite je suis allé me renseigner à l’école pour la scolarité de mes enfants, mais j’ai vu que tout a changé. Vraiment, c’est difficile. Je voudrais même, si possible, que l’Etat subventionne les fournitures scolaires pour faciliter la scolarisation des enfants. Parce que si on demande aux vendeurs de diminuer les prix, eux aussi ils pleurent. Parce que ce n’est pas leur faute. Moi, j’ai 5 enfants. Pour le moment, je n’ai payé que pour 2 d’entre eux. Donc, je suis encore loin de finir les achats. Je vais me débrouiller d’ici la rentrée pour acheter pour les 3 autres enfants », a déclaré notre interlocuteur.
Selon notre constat, la cherté des prix des fournitures scolaires contribue au retard de la reprise des classes par certains enfants dont les parents trouvent difficilement les moyens pour faire face aux achats.
Depuis Boké, N’Diaré Diallo pour Guineematin.com
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