Les écoles de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont ouvert leurs portes ce lundi, 9 octobre 2023, au compte de l’année 2023-2024. Cette rentrée scolaire a été marquée par une forte présence des étudiants et étudiantes à l’Institut Professionnel de Formation Initiale et Continue (IPROFIC) de Matoto. La cérémonie a connu la présence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, qui en a donné le coup d’envoi. Alphonse Charles Wright a conseillé les apprenants à faire preuve de sérieux, d’assiduité, d’engagement et de responsabilité, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
L’ouverture des classes a connu une forte mobilisation à l’Institut Professionnel de Formation Initiale et Continue (IPROFIC) de Matoto. La cérémonie a connu la présence des autorités, notamment du maire de la commune de Matoto. Mamadouba Toss Camara s’est réjoui de cette forte mobilisation des étudiants à qui il a donné des conseils.
« Chers apprenants et apprenantes, c’est pour moi une immense joie de voir d’abord cette marée humaine, surtout émaillée de jeunes filles. J’ose dire que ça prouve à suffisance que vous allez accorder beaucoup plus de sérieux aux études de cette année. Nous vous encourageons, nous vous demandons de prendre du sérieux dans le travail. Une fois encore, nous vous souhaitons une bonne rentrée des classes, et que l’année soit une année de plein succès, dans la santé. La fierté de notre pays aujourd’hui, c’est que les jeunes qui sont à la tête des différents départements ministériels sont en train de faire des innovations, et le ministre Alpha Bacar est au cœur de cette situation », a dit le maire de Matam.
De son côté, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright, est allé dans le même sens que le maire. Il a prodigué d’utiles conseils aux apprenants. « Je vous invite à beaucoup plus de sérieux, d’assiduité, d’engagement et de responsabilité. Vous savez, Voltaire a dit quelque part, qu’il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. Quand vous venez à l’école, c’est parce que vous voulez être telle ou telle. Chacun a une étoile n’est-ce pas ? Mais lorsque vous voulez être cette étoile-là, il faut mettre du sérieux dans ce que vous faites. Vous ne devriez pas avoir à envier ceux qui ont fait quand même les études supérieures, comme beaucoup le disent. L’école professionnelle, quand vous partez au Canada aujourd’hui, si vous tapez sur Google, quels sont les métiers recherchés dans ce pays ? Ce sont les infirmiers et autres. Je pense que vous devez être fiers de ce que vous avez embrassé comme métier. Concentrez-vous. A vos encadreurs aussi, la formation des formateurs doit être une priorité… Soyez courageux, ne baissez pas les bras. Surtout les filles, il ne faut pas que les hommes qui sont là puissent prendre les devants », a conseillé le ministre de la Justice.
Pour sa part, Amadou Soumah, coordinateur des instituts professionnels de Nelson Mandela, a souhaité la bienvenue aux officiels et étudiants présents, avant de revenir sur les programmes qui sont enseignés dans cette institution. « L’institut Professionnel de Formation Initiale et Continue (IPROFIC) évolue avec les programmes suivants dans le tertiaire à savoir : ENI, Transit-Douane, Commerce international, Banques et Assurances, Informatique et Gestion, Tourisme-Hôtellerie. Il y a également une école de santé IPROFIC Nelson Mandela, avec les filières suivantes : infirmiers et sages-femmes d’Etat, il y a aussi les Techniciens de Labo et les Techniciens de santé communautaire ».
En outre, Amadou Soumah a annoncé que pour le bonheur des étudiants, de nouvelles filières verront le jour l’année prochaine : les Techniciens de Santé Publique et les Préparateurs en Pharmacie.
Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com
