Le torchon brûle depuis quelques temps entre le directeur préfectoral de la jeunesse et le directeur communal de la jeunesse. La cacophonie s’est amplifiée depuis la décision des autorités d’intensifier la lutte contre les malfrats qui écument la préfecture. La décision d’impliquer la jeunesse dans cette croisade a alimenté la rivalité entre les deux. Le premier ne reconnaissant pas l’existence du second, la tension monte d’un cran, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
La bataille a commencé au lendemain de la mise en place d’un comité de veille dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme qui bat son plein actuellement dans la préfecture de Siguiri.
Rencontré, le Directeur préfectoral de la jeunesse, Moussa Nagnalen Sacko, s’est exprimé sur cette situation qui divise sur la jeunesse de Siguiri. « Le préfet de Siguiri a décidé de prendre sa responsabilité pour mettre fin au grand banditisme. Cette décision a responsabilisé la jeunesse toute entière. D’ailleurs, je tiens à préciser que les questions de Directeur Communal de la Jeunesse à l’intérieur du pays sont nulles et non avenues. Le décret est clair », a expliqué monsieur Sakho.
Des arguments rejetés d’un revers de main par Aboubacar Diawara, Directeur Communal de la jeunesse de Siguiri. « Nous existons sur le terrain, nous sommes en train de travailler très bien. Ceux qui disent que ce poste n’existe pas se trompent. Nous sommes tous là pour défendre Siguiri, sans arrière-pensée. Siguiri appartient à toute la jeunesse », a-t-il martelé.
De Siguiri, Koutoubou Condé pour Guineematin.com
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