Autrefois, de nombreux élèves éprouvaient de l’aversion pour l’Anglais, préférant bouder le cours à la venue du professeur. Mais avec la mondialisation et l’essor des technologies de l’information et de la communication, la langue de Shakespeare est de plus en plus convoitée en Guinée. Les départements d’études de la langue anglaise et les instituts de formations ont pignon sur rue tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. C’est le cas à N’zérékoré où encadreurs et élèves, interrogés ce vendredi 20 octobre par l’équipe de Guineematin.com basée dans la préfecture, disent tout le bien qu’ils pensent de cette langue, présentée comme la plus populaire au monde.
Frébory Kourouma, professeur d’Anglais au Groupe scolaire Ramatoulaye Keïta de N’Zérékoré, dégage l’importance et la place de la langue de Shakespeare. « L’Anglais est l’une des principales langues internationales, et cela est connu même dans les pays francophones. C’est pourquoi les gens sont obligés quelque part de parler l’anglais et de comprendre que l’anglais est l’une des principales matières dans lesquelles les élèves doivent forcément avoir la note dans les établissements Guinéens pour être admis en classe supérieure. Dans les sciences sociales, expérimentales et même mathématiques, tu ne peux pas passer le baccalauréat pour aller à l’université sans avoir une moyenne en Anglais. C’est ce qui permet aux gens de se concentrer beaucoup pour comprendre l’Anglais. Si hier les élèves fuyaient les classes à cause de l’Anglais, actuellement, ce n’est plus le cas. Les élèves sont concentrés à ce cours et ils poussent les professeurs à leur donner le nécessaire. Alors, je vois que tout a changé, le niveau des élèves a progressé en anglais. En ce qui concerne les élèves, il faut qu’ils apprennent, parce que le gouvernement a déjà considéré l’anglais comme une branche spéciale. Donc, j’invite tout le monde à apprendre l’anglais », a dit Frébory Kourouma.
Pour sa part, Aly Mouffou KAMANO, élève en classe de Terminales Sciences Sociales au Groupe scolaire Ramatoulaye Keïta, dit se battre pour comprendre l’Anglais pour pouvoir décrocher le bac et pour trouver du boulot dans le futur. « En tant que jeune élève, l’anglais est une matière que je dois apprendre avec sérieux, parce que non seulement ça va me permettre d’avoir mon baccalauréat, mais aussi c’est une langue internationale qu’on doit connaître pour avoir du boulot à l’étranger. Même de nos jours, dans la technologie, la plupart des appareils ont un système de langage en Anglais. Donc, je me bats vraiment pour parler l’anglais. J’ai la chance d’avoir un bon professeur d’anglais et cela me permettra de comprendre vite cette langue. C’est pourquoi, quand je suis avec mes amis je me débrouille à parler un peu l’anglais. Je lance un appel solennel à tous les jeunes d’apprendre l’anglais pour réussir dans leur vie », a dit le jeune élève.
Même son de cloche chez Philomène HABA, candidate au baccalauréat en série Sciences sociales qui éprouve une grande affection pour l’Anglais. « J’aime la langue anglaise. Quand vous la maîtriser, vous ne pouvez pas connaître le chômage partout, même hors du pays. Il y a certains élèves qui prennent la fuite pendant les cours d’anglais et cela n’est pas bon. Si nous avons de bons professeurs d’anglais, cela est un atout pour nous les apprenants. Donc, j’interpelle tous les élèves à prendre les cours d’Anglais au sérieux, de se concentrer pendant les cours d’anglais pour avoir un bon niveau », a lancé la candidate au bac.
Cheick Mougna DOUNO, élève en classe de Terminale Sciences Sociales du même établissement, considère l’Anglais comme la meilleure langue au monde. « Je pense que l’anglais est la meilleure langue au monde. J’ai décidé de faire l’anglais comme ma langue prioritaire. Je pousserai tous mes amis à apprendre l’anglais pour nous faciliter la tâche sur le marché de l’emploi. Je sais que l’anglais est parlé dans tous les pays du monde. Donc, quand tu connais cette langue, tu peux mieux vivre avec les gens à l’étranger. J’appelle toutes les personnes qui font de l’anglais leur ennemi de changer leur mentalité et de chercher à comprendre cette langue », a déclaré le jeune homme.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah, Jean David Loua et Joseph Goumou pour Gineematin.com
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