D’éminentes personnalités prennent part à l’intronisation d’Elhadj Alseny Barry à la tête de la Coordination Nationale des Fulbhé et Haali Poular de Guinée. La cérémonie est organisée au stade Général Lansana Conté de Nongo en présence d’une foule immense. Parmi les invités de marque, figure Djénabou Koumantchio Diallo, écrivaine et sociologue. Pour cette occasion, elle a déclamé un poème sur le Pulaaku, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Écrivaine d’expression Peule et Française, Sociologue, Directrice générale du musée du Fouta Djallon à Labé, ambassadrice de la paix, Djénabou Koumantchio Diallo a pris part à la cérémonie d’investiture d’Elhadj Alseny Barry.
À cette occasion, elle a déclamé un poème sur le Pulaaku, dont le contenu est très évocateur des défis qui attendent la nouvelle équipe dirigeante de la Coordination :
« Si le Pulaaku doit se maintenir
C’est à condition qu’il soit fait obligation
À chaque interlocuteur
Pour que lui et les siens, puissent venir rechercher le succès.
Si le Pulaaku doit se maintenir et se renforcer
C’est à condition que ceux qui en parlent aient bon cœur
Que la haine et l’égoïsme disparaissent
Que de bons projets soient présentés aux associés.
Pour que son auréole s’agrandisse
Afin de cueillir ses fruits pour tous.
Si le Pulaaku doit se maintenir et réussir
C’est à condition de faire connaître son essence
Les livres et documents écrits à son sujet
Les contes et légendes illustrant son éducation
Les chants et poèmes magnifiant sa beauté
Et la foule rassemblée à cet effet
Pour éviter que ceux qui viennent après se demandent comment la décrire, la vanter… »
L’ambassadrice de la paix a déclaré qu’il y’a beaucoup d’attentes en ce qui concerne cette nouvelle équipe. « Nous attendons que cette nouvelle équipe fasse plus que la première, qu’elle se tourne vers la culture qui est un élément essentiel aussi de tout développement. Nous espérons beaucoup d’actions en direction de la culture. Si on se rappelle bien, la Guinée s’est faite connaître par la culture partout dans le monde. Elle est littéraire, culturelle. Donc, quelqu’un qui s’intéresse à cette culture, s’intéressera à l’occupation première du pays. J’ai connu monsieur Elhadj Alseny Barry il y a quelques années. C’est un homme de paix, d’ambitions et d’actions. Ses pensées, c’est le devenir de ceux qui l’entourent. Je retiens que c’est un homme de conviction. La culture guinéenne bouge, malgré tout ce qu’on dit d’elle. Il y a beaucoup de branches au niveau de cette culture ; comme la littérature, et dans ce domaine aujourd’hui, on en a beaucoup, alors que par le passé, il n’y en avait pas beaucoup. Ne serait-ce que pour ça, on peut parler d’avancée. Il y a beaucoup de livres écrits par des guinéens. La musique aussi avance, que ça soit ici au pays ou à l’international. Les branches culturelles sont nombreuses dans lesquelles les guinéens excellent », a-t-elle laissé entendre.
Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com
