Des femmes du district de Koulia, relevant de la sous-préfecture de Soromaya, à 110 kilomètres de la commune urbaine de Kérouané, ont pris d’assaut la concession où habite le président du tribunal. Elles sont venues réclamer la mise en liberté de leurs maris, impliqués dans une affaire de tuerie de bœufs appartenant à un éleveur malien. Ils sont incarcérés depuis plusieurs semaines à la prison civile de Kérouané, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Ce sont des femmes en colère qui ont investi la cour où habite le président du tribunal de première instance de Kérouané. Elles sont venues de Koulia, relevant de la sous-préfecture de Soromaya, à la frontière avec la préfecture de Kissidougou. Elles réclament la libération de leurs maris, impliqués dans un conflit avec un éleveur malien. Ce dernier se serait installé sur les lieux sans l’accord de la population de cette localité, apprend-on.
Selon une des victimes, qui a requis l’anonymat, cet éleveur est à la base de leurs difficultés. « Les bœufs qui ont été tués, l’ont été par l’éleveur lui-même. Il veut nous créer des problèmes à la justice. Sinon, on n’a jamais tué les bœufs. Donc, nous allons rester ici jusqu’à la libération de nos maris, incarcérés dans la prison, et dont on ne connaît pas la raison », a-t-elle martelé.
Depuis Kérouané, Kémo Adonis Condé pour Guineematin.com
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