Depuis un peu plus deux mois, l’accès à internet est restreint en Guinée. Les populations sont obligées d’utiliser des VPN pour accéder aux réseaux sociaux. En plus de cette restriction, plusieurs médias sont victimes de brouillage et de censure. Et depuis jeudi dernier, on assiste à des vagues d’arrestations de journalistes à Conakry. Une situation que Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG (union des forces démocratiques de Guinée), a vigoureusement dénoncé ce samedi, 20 janvier 2024. C’était à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti à Conakry.
« Je voudrais renouveler ma solidarité avec la presse guinéenne qui est victime de la folie liberticide de la junte qui s’est emparée de notre junte depuis longtemps et dont les journalistes sont aujourd’hui les premières victimes. Les journalistes ne sont pas les seules victimes, c’est la Guinée tout entière qui est victime de la restriction des libertés notamment celle de la presse. Parce que les Guinéens n’ont plus droit à l’information et les journalistes n’ont plus le droit d’informer les Guinéens. Donc, c’est le moment de renouveler la solidarité et le soutien de l’UFDG à la presse privée qui est victime de la folie liberticide qui s’est emparée de la junte [militaire du CNRD] qui dirige notre pays. J’invite tous les militants et les responsables du parti à redoubler d’ardeur, à faire preuve de courage pour continuer la lutte que nous menons déjà depuis 16 ans pour la démocratie, l’état de droit et le respect des droits humains dans notre pays », a dit Cellou Dalein Diallo au téléphone.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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