Comme annoncé précédemment par l’équipe de Guineematin.com déployée au tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry, c’est le Pr Namory Kéïta, reçu à titre de témoin, qui est devant la barre.
Après avoir répondu à de nombreuses questions de la défense, le témoin fait face aux interrogations des avocats de la partie civile, notamment sur l’attaque perpétrée par des militaires contre l’hôpital national de Donka où 815 blessés et 34 corps ont été reçus, dans le cadre de ce massacre.
« C’est réel. Une grenade a été lancée par des militaires. Elle dégageait beaucoup de fumée. Peut-être c’est du fumigène. Mais cela a été lancé par des militaires et les médecins ont essayé de protester de cette agression de l’hôpital », a relaté Pr Namory Kéïta.
Ce témoin soutient toutefois que ces bombes lacrymogènes tirées à Donka n’ont pas fait de victime. « Je n’ai pas constaté ni de mort, ni de blessé à l’hôpital de Donka », qu’il a décrit comme un vaste champ de bataille.
Avant de clôturer son audition, ce médecin gynécologue à la retraite s’est dit fier d’avoir fait sa déposition. Il a également formulé le vœu qu’il n’y ait plus jamais une telle tragédie en Guinée.
A 12 h 30, l’audience de cette journée du lundi 29 janvier a été renvoyée à demain mardi.
Depuis Kaloum : Thierno Hamidou Barry et Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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