Les plaidoiries et réquisitions ont lieu ce jeudi, 28 mars 2024, dans le procès en appel de Souleymane Traoré, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier (FER). La partie civile a réclamé une peine plus lourde à l’encontre du condamné, alors que le parquet et la défense s’alignent derrière la décision rendue en première instance.
Il ne reste maintenant que la décision de la chambre des appels de la CRIEF pour clôturer le second procès de Souleymane Traoré, ex-directeur général du Fonds d’entretien routier (FER), qui se tient à la Cour de répression des infractions économiques et financières. Après les débats, l’heure était aux plaidoiries et réquisitions, ce jeudi 28 mars. L’Agent judiciaire de l’État, qui a fait appel dans cette affaire, a sollicité la confiscation de tous les montants saisis sur les comptes bancaires de M. Traoré et sa condamnation au paiement de dix milliards de francs à titre de dommages et intérêts pour tous préjudices confondus.
De leur côté, le parquet de la CRIEF et l’avocat de Souleymane Traoré ont demandé la confirmation de la décision rendue, le 31 juillet 2023, par la chambre de jugement de la CRIEF. Cette juridiction avait renvoyé Souleymane Traoré des fins de la poursuite pour les faits de détournement de deniers publics et de surfacturation qui pesaient à son encontre. Par contre, elle l’avait condamné à 18 mois d’emprisonnement dont 11 mois assortis de sursis et à une amende d’un milliard de francs guinéens pour les faits de corruption d’agents publics, de blanchiment de capitaux et d’enregistrement illicite.
La Cour avait également ordonné la confiscation au profit de l’État guinéen des montants trouvés sur certains comptes bancaires de Souleymane Traoré et sur celui de sa fille, tout en condamnant le prévenu à payer un montant d’un milliard de francs guinéens à titre de réparation pour préjudices causés à l’État.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
