Education : les enseignants contractuels de Conakry exigent leur intégration à la fonction publique

Les enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry exigent leur intégration à la fonction publique à l’image de leurs collègues de l’intérieur du pays. Pour se faire entendre, ils se sont rendus à la bourse du travail à Kaloum ce lundi 15 avril 2024. Là, ils ont fait une déclaration où ils ont exprimé de nombreux griefs liés au non-respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement tout en dénonçant les agissements de certaines structures syndicales, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

En situation de classe depuis 2018, ces enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry, qui avoisinent deux mille personnes, disent avoir été lésés par les autorités. Ils dénoncent cette situation et souhaitent l’implication du Premier ministre Bah Oury pour trouver une solution au problème.

Mohamed Latige Brahim Salim, coordinateur général des enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry

« Considérant le non-respect du protocole d’accord, en octobre 2023 entre le gouvernement et le mouvement syndical,

Considérant le non-respect de la non fusion de la liste de tous les contractuels de Guinée,

Considérant le protocole d’accord additionnel comme moyen d’exclusion des enseignants contractuels de Conakry,

Considérant la déclaration faite en date du 7 avril 2024, par la coordination des enseignants contractuels communautaires, sous couverture des syndicats fantômes, fabriqués,

Nous, les enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry, en prenant en compte le mémorandum du mouvement syndical guinéen adressé au gouvernement demandant l’engagement de tous les enseignants contractuels de Guinée : exigeons l’application du protocole d’accord en date du 27 octobre 2023, exigeons le redéploiement des enseignants contractuels de Conakry, l’engagement de tous les enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry à la fonction publique sans condition, l’exclusion de certains syndicats fantômes de l’éducation et la coordination des enseignants contractuels communautaires à toutes les négociations des enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry, car ces syndicats, depuis 2018, font de cette situation des contractuels leur business en complicité avec les membres de la coordination des enseignants contractuels communautaires.

Le seul syndicat de l’éducation qui participera aux négociations des enseignants contractuels de Conakry est le grand SLECG du camarade Aboubacar Soumah.

À cet effet, nous prenons toutes les dispositions nécessaires contre les syndicats fantômes et des individus corrompus qui tenteront de mettre en déroute ce processus.

Nous attirons également l’attention du président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, chef suprême des armées, et le Premier ministre, Bah Oury qui ont toujours pour préoccupations majeures la résolution de la situation des enseignants contractuels de Guinée.

Nous les appelons à faire face à la situation spécifique de Conakry qui fait l’objet d’ignorance de certains cadres du Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation et certaines structures syndicales ».

Après la lecture de la déclaration, les enseignants contractuels se sont dirigés vers la Primature pour obtenir l’implication du Premier ministre Bah Oury dans la résolution du problème.

Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com

Facebook Comments Box