Le district de Kouroulamini Alahinè est situé dans la sous-préfecture de Didi, préfecture de Siguiri. Le poste de santé de cette localité souffre de plusieurs maux. Insuffisance de salles d’hospitalisation, problèmes d’accès à l’eau potable, manque de matériels, de lits, de clôture. Cela impacte sur le bon fonctionnement des services de cette structure sanitaire, a constaté Guineematin.com à travers son envoyé spécial.
Situé à plus de 50 kilomètres du centre ville de Siguiri, le poste de santé d’Alahinè est confronté à d’énormes difficultés infrastructurelles. Cette situation inquiète Bakari Magassouba, adjoint du chef du poste de santé. « Nous n’avons pas de matériels ici. Le poste de santé n’est pas aussi amélioré. Il n’y a que deux salles d’hospitalisation ici. Il faut améliorer le poste de santé pour augmenter le nombre de salles d’hospitalisation. Deuxièmement, nous sommes en manque de matériels. Nous n’avons pas tellement de matériels ici. Nous avons une salle d’accouchement mais la table qui est là-bas est ancienne. La salle d’accouchement mérite normalement deux tables mais nous n’avons qu’une seule », a-t-il narré.
Ansoumane Camara, président du district de Kouroulamini Alahinè, a également exprimé son indignation face à ces manquements. « Notre poste de santé n’est pas clôturé. Normalement, tout poste de santé mérite d’être clôturé et assaini mais notre poste de santé là n’est pas clôturé. Il y a manque d’eau, de lits et de matériels, les chambres sont trop restreintes. C’est nous-mêmes qui avons construit ce poste de santé depuis plus de 10 ans », a-t-il rappelé.
Le premier responsable de ce district, a ensuite dénoncé le manque de matériels appropriés pour le laboratoire de ce poste de santé. « On préleve du sang mais il n’ y a pas de laboratoire digne de nom. On prélève seulement le sang. Il faut qu’on se dise cette vérité », a fustigé Ansoumane Camara, avant de tendre la main aux autorités. « Le gouvernement peut regarder notre poste de santé. L’État physique du poste n’est pas bon. Nous sommes vraiment dans le besoin. Si on peut nous aider à améliorer notre poste de santé, cela nous fera plaisir », a-t-il souhaité.
À cela, il faudra ajouter l’insécurité qui constitue un autre pan de problème qui hante le sommeil des populations de cette localité. Ce district de la sous-préfecture de Didi ne dispose d’aucun poste de gendarmerie. Alors que l’activité principale repose sur l’exploitation artisanale de mine qui regroupe assez de monde.
Depuis Siguiri, Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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