Le lundi 15 septembre dernier, le Président de la Section Motards de l’UFDG, El hadj Amadou Oury Diallo, un grand combattant pour la démocratie a été assassiné et tout semble indiquer que c’est un crime politique sur fond de règlement de compte.
Le mardi 16 septembre à Wamé à N’Zérékoré, des cadres de l’Etat dans l’accomplissement de leur mission de sensibilisation contre la fièvre hémorragique Ebola ont été assassinés par les populations locales hostiles à cette activité.
Des centaines autres crimes ont été commis antérieurement à l’occasion des manifestations pacifiques de l’opposition, ou à l’occasion des revendications sociales ou à l’occasion des conflits inter communautaires qui sont restés sans enquête a fortiori de condamnation ou de sanction.
Or, il relève de l’obligation constitutionnelle et sacrée des gouvernants d’assurer la sécurité des gouvernés. C’est pour cela que notre parti NFD (Nouvelles Forces Démocratiques) exige non seulement que la lumière soit faite sur l’assassinat de El hadj Amadou Oury Diallo, mais aussi sur celui de Wamé et sur tous les autres. Et cela pour que tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin à ces meurtres et aux violations graves des droits humains soient punis conformément à la loi pour que plus jamais ça en Guinée.
Si commettre des crimes est une longue tradition en Guinée, le gouvernement actuel conformément à ses obligations doit en mettre fin, et cela commence par mettre fin à l’impunité qui constitue le lit de tous les maux que nous connaissons en Guinée. Et cela nécessite une volonté politique au haut sommet de l’Etat.
Les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire chacun dans son rôle, doit contribuer efficacement à mettre fin à l’impunité et faire de la Guinée un pays sécurisé et normal.
Que Dieu accueille dans son paradis toutes les victimes de ces abominables crimes et sécurise les autres guinéens vivant en Guinée et à l’étranger.
Vive la Guinée unie, paisible, démocratique et prospère !
Conakry, le 19 Septembre 2014
Le Bureau Exécutif National
