Ce lundi 20 avril 2015, des militants de l’opposition républicaine ont répondu à l’appel à manifester, comme demandé par leurs leaders. A travers son bilan produit aux environs de 12 heures, le gouvernent guinéen a présenté les différents signes de manifestation à travers les cinq communes de Conakry, depuis la nuit. Paradoxalement ce bilan ne prend pas en compte des échauffourées qui ont eu lieu entre manifestants et contre manifestants devant le siège de l’UFR, dans la commune de Matam.
Parlant de Matam, le communiqué indique que ‘ »dans cette commune, hormis les forces de l’ordre qui circulent et le faible taux de présence dans les écoles, aucune autre forme de manifestation n’est à signaler ». Ce qui est contraire à la réalité, car de notre reporter basé du côté du siège de l’Union des Forces Républicaines UFR depuis le matin, des violences ont bel et bien eu lieu entre manifestants et contremanifestants devant le dit siège.
N’est ce pas un fait exprès de la part du gouvernement, qui a l’habitude de nier des faits intervenus à des occasions de manifestations politiques en Guinée. En tout cas la scène s’est produite devant des agents des forces de l’ordre.
A l’issue de la dernière manifestation de l’opposition, lundi 13 et mardi 14 avril 2015, contrairement à ce que disait son gouvernement ici à Conakry, le chef de l’Etat, depuis Washington où il séjournait, a nier tout cas de mort d’homme par balles au cours de ces manifestations.
Nos articles sur les violences au siège de l’UFR
Thierno Amadou Camara