Liberté de la presse : la gendarmerie se croit-elle au-dessus de la justice  guinéenne ?

Gendarmes, manifestation, grève, opposition Le procès de l‘affaire de coups et blessures volontaires d’un agent de la gendarmerie sur le journaliste de Guineematin.com, Abdoulaye Oumou Sow, s’est poursuivi hier, mercredi 13​ mai 2015, au tribunal de première instance de Kaloum. Mais, jusqu’à présent, le gendarme mis en cause n’a toujours pas daigné se présenter, malgré la convocation déposée par voie d’huissier, à nos frais.

En plus des coûts consentis, assez de temps perdu sur des renvois qui ne finissent toujours pas, le procès est de nouveau reporté au mercredi 20 mai 2015.

Même si le débat a évolué hier sur des peines (vingt millions d’amande et six mois d’emprisonnement) à infliger au gendarme, il est à regretter que la gendarmerie nationale se montre toujours au-dessus des lois de la République.

Enfin, il est fort à parier que ce 20 mai également le procès (s’il se tient comme prévu) se fera à l’absence de l’accusé, fort d’appartenir à la gendarmerie nationale. Evidemment, au-delà d’être une prédatrice de la presse, la gendarmerie montre par cette attitude que la Guinée est loin d’un Etat de droit…

Nouhou Baldé

 

 

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