Sommet de l’UA : « Le droit des femmes n’est pas une question secondaire »

L'actrice américaine Angelina Jolie (d.) s'est exprimée sur les violences faites aux femmes, vendredi 12 juin 2015, lors du sommet de l'Union africaine à Johannesburg (Afrique du Sud).
L'actrice américaine Angelina Jolie (d.) s'est exprimée sur les violences faites aux femmes, vendredi 12 juin 2015, lors du sommet de l'Union africaine à Johannesburg (Afrique du Sud).
L’actrice américaine Angelina Jolie (d.) s’est exprimée sur les violences faites aux femmes, vendredi 12 juin 2015, lors du sommet de l’Union africaine à Johannesburg (Afrique du Sud).

Angelina Jolie a fait une apparition remarquée ce vendredi 12 juin au sommet de l’Union africaine qui se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud. L’actrice américaine est venue s’exprimer sur les violences faites aux femmes. En effet, le thème officiel de ce 25e sommet est l’autonomisation des femmes, un sujet qui a été un peu éclipsé.

Jamais une conférence sur les violences faites aux femmes n’aura eu autant de succès. Devant une salle bondée, l’actrice américaine Angelina Jolie a appelé à la mobilisation contre les violences sexuelles, enjoignant les chefs d’Etat africains à faire plus pour protéger les femmes et les filles, notamment dans les zones de conflit.

« Nous ne pouvons pas agir comme si ces violences sexuelles répugnantes qui sont perpétrées par des groupes armés n’étaient pas tout aussi importantes que les violences sexuelles dans d’autres contextes. Nous devons regarder les choses différemment et reconnaître que le droit des femmes n’est pas une question secondaire, mais une nécessité pour construire une société libre et démocratique », a martelé Angelina Jolie.

A ses côtés, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a elle aussi dénoncé l’utilisation des femmes dans les conflits, prenant l’exemple du Nigeria où des centaines de jeunes filles ont été kidnappées par le groupe islamiste Boko Haram.

Depuis le début du sommet de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma répète que le développement du continent ne peut se faire sans une meilleure intégration des femmes. Celles-ci représentent plus de 50 % de la population et 75 % de la main-d’œuvre agricole.

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