Accident de camion à Labota : circulation bloquée sur la nationale Conakry-Kindia

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Les deux camions accidentés qui obstruent la circulation au niveau de Labota, sur la nationale Conakry-Kindia depuis 8 heures, ce 24 juin 2015

« Actuellement, il n’y a même pas le passage pour un vélo. La gendarmerie de Mambiya est venue faire le constat. Mais, la CBK (compagnie de bauxite de Kindia) a refusé de prêter une grue pour dégager le passage qui est complètement obstrué au niveau de Labota », a annoncé au téléphone de Guineematin.com un informateur qui est d’ailleurs l’un des premiers à arriver après l’accident.

Selon notre source, tout a commencé par une panne d’un camion venant de Conakry et qui entamait le virage au niveau de Labota, juste après une mosquée réputée « mosquée Aldjanna Sillimbin » qui est au bord de la route. Ce camion tombé en panne depuis hier nuit, aux alentours de 22 heures, a donc fermé une partie de la route. Et, c’est en voulant le dépasser qu’un autre camion transportant des marchandises et venant aussi de Conakry s’est fait surprendre par un troisième qui venait, lui, de Kindia et qui transportait un conteneur. Alors, ce dernier qui roulait à vive allure a eu plus de dégâts après le choque : le conducteur blessé et le réservoir percé (couleur rouge sur la photo ci-dessous).

Depuis, c’est un blocage total de la circulation. Les gendarmes de Mambiya sont venus faire le constat. Mais, n’ayant pas de grue pour enlever les camions, c’est la compagnie des bauxites de Kindia (CBK) qui a été sollicitée comme elle a l’habitude de secourir les services de l’Etat au besoin. Mais, pas aujourd’hui. Selon nos informations, la CBK qui exploite les zones bauxitiques d’à côté n’a pour le moment pas accepté de prêter une de ses grues pour faire dégager la route…

Ceci démontre aussi la vulnérabilité de la Guinée dont les services peuvent manquer jusqu’aux capacités de rétablir la circulation sur une route aussi importante. Pour le moment, malades, cortèges et autres urgences ne doivent pas s’y aventurer et ceux qui y sont déjà sont contraints de « patienter » sans savoir jusqu’à quand ! Que dire des pauvres passagers qui ont embarqué sans rien imaginer d’aussi pénalisant en cette période de Ramadan…

 

 

Nouhou Baldé pour Guineematin.com

 

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