Cartes d’identité : elles seront disponibles en fin mars dans les commissariats de Police

CartesUne réunion convoquée par le Programme de Renforcement des Capacités pour la Paix (PRCP) sur la sécurité intérieure a regroupé les acteurs de la sécurité, jeudi, 24 mars 2016, à l’Aérogare de Conakry. L’occasion a été mise à profit par l’attaché de Cabinet de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), Djanfara Touré, pour annoncer la disponibilité, dès la fin de cette semaine, des Cartes d’Identité Nationale (CIN) dans les Commissariats de Police du pays.

L’attaché de Cabinet de la DGPN a précisé, que «le processus de migration des cartes d’identité à la biométrie étant long et trainant, le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC), à travers la DGPN a décidé de continuer encore avec les cartes ordinaires. Une commande insignifiante de 100 milles cartes est faite pour permettre aux citoyens d’avoir les CIN en rupture dans en Guinée depuis 2014».

Au cours de cette réunion sur la sécurité intérieure, plusieurs questions sur le terrorisme notamment, ont été débattues par les spécialistes.

Les participants, venus des services de Défense et de Sécurité, des département de l’Administration du Territoire, du Tourisme et de la Société civile, ont signalé toutes les défaillances sécuritaires de la Guinée, entre autre, le manque de contrôle des étrangers, de la CIN, de moyens matériels et financiers pour les services de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, la défectuosité des appareils de transmission au niveau des frontières terrestres et les panneaux de surveillance vidéo récemment installés dans les grands carrefours de Conakry, le numéro vert d’alerte non fonctionnel avec les appels sont facturés actuellement par les téléphonies mobiles, l’incompétence des agents de la sécurité publique et privée déployés au niveau des hôtels et restaurants de la capitale et le manque de statistiques criminelles fiables.

La réunion, présidée par l’administrateur général du PRCP, Amadou Baïlo Diallo, a donc décidé d’adresser un mémorandum d’alerte face auquel les autorités doivent réagir immédiate pour faire face à la nouvelle épidémie mondiale, qu’est le terrorisme.

Les participants recommandent incessamment au gouvernement, «la relance du service de contrôle des étrangers qui, depuis des décennies, ne fonctionne pas dans le pays.

AGP/25/03/016  

OS/ST

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