Réunion de l’opposition : le compte rendu à la sortie des leaders

oppositionComme annoncé dans nos précédents articles, l’opposition guinéenne était en réunion dans la journée de ce mardi 26 avril 2016 au QG de l’UFDG pour tirer les leçons de la dernière journée « ville morte », la marche des femmes qui avait été empêchée le mardi 19 avril dernier, la question des démembrements de la CENI, etc., a appris Guineematin.com sur place.
Outre la présence du chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo, du président de l’UFC, Aboubacar Sylla, du président du RDIG, Jean Marc Telliano, il y avait des représentants des NFD de Mouctar Diallo, du BL de Docteur Faya Millimono, et autres.

Au sortir de la rencontre, le porte-parole de l’opposition a fait le compte rendu de la réunion aux journalistes présents. Selon l’opposition, la question des démembrements de ila CENI est toujours pendante. « Nous avons 14 démembrements au moins où on veut installer l’UFR dans le quota de l’opposition, alors que comme vous le savez, l’UFR est d’autres partis connus ne sont plus de l’opposition. Nous avons exigé que la loi soit respectée dans ce domaine », a dit le porte parole de l’opposition, Aboubacar Sylla.

Sur les démarches menées pour résoudre la question, Aboubcar Sylla a parlé des courriers adressés à la CENI et au ministre de l’Administration du territoire par l’opposition.

« On a l’impression qu’on veut laisser pourrir la situation. Nous pensons qu’on veut nous divertir avec cette question des démembrements pour nous faire perdre de vu les questions essentielles », a dit Aboubacar Sylla.

Pour le porte parole de l’opposition, ni le ministre de la Justice, ni le ministre de l’Administration du territoire, ni la CENI ne veut trancher cette question pourtant élémentaire sur l’appartenance politique de l’UFR. « Nous avons saisi les autorités judiciaires pour leur demander de trancher cette question et régler la question des démembrements de la CENI », a ajouté Aboubacar Sylla.

Revenant sur la marche des femmes qui avait été étouffée, le mardi 19 avril 2016, l’opposition considère cet acte comme un « déni de démocratie et de justice », parce que, disent les opposants, cette marche des femmes n’était pas interdite et toutes des formalités avaient été faites au niveau des autorités locales.

Malgré cet état de fait, l’opposition n’entend pas abdiquer et tient à organiser une autre marche des femmes, sans tout de même fixer de date ! « Nous avons envisagé d’organiser une autre marche et nous exigeons que cette marche puisse avoir lieu. Que les autorités locales la confirment après qu’on leur a saisi par les lettres d’information nécessaires. Cette marche aura lieu parce que les femmes de l’opposition tiennent à remettre à main propre leur mémorandum au ministre de la Justice », a dit le président de l’UFC et porte parole de l’opposition.

De retour de CBG, Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél. : 622 68 00 41

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