AG de l’UFDG : Oumane Gaoual s’attaque à Malick Sankon, Bantama Sow et Hady Barry du RPG

Ousmane Gaoual DialloA l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de l’UFDG, ce samedi 30 juillet 2016, Ousmane Gaoual Diallo s’est vertement attaqué aux « pyromanes » de la mouvance présidentielle : Malick Sankhon de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Sanoussy Bantama Sow, ministre Conseiller à la Présidence et Hady Barry, a assisté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Dans un discours très caustique, le député uninominal de Gaoual a accusé ces trois proches du chef de l’Etat de « semer les graines de la guerre civile en Guinée » en préparant des contremanifestations le jeudi 4 août prochain, à l’occasion de la marche pacifique de l’opposition.

« Nous devons, le 4 août prochain, sans aucune hésitation, rappeler à tous ces apprentis dictateurs, à tous ces pyromanes, je nomme Malick Sankhon, Bantama Sow et Hady Barry », a-t-il cité, les accusant de préparer des contre manifestations.

Par ailleurs, l’honorable Ousmane Gaoual Diallo a demandé aux leaders religieux et à la communauté internationale à se lever avant qu’il ne soit trop tard ! « Il faut que le ministre de la justice, il faut que tous les religieux s’expriment maintenant. Qu’on sorte de la démagogie et du mensonge et qu’on rappelle que nulle n’a le droit de contre manifester. Les seules libertés qui sont conformes à nos lois, c’est la liberté de manifester lorsqu’on est mécontent. Il n’y a pas quelque part le droit de contre manifester. Que ceux qui veulent soutenir Alpha Condé et sa tyrannie, qu’ils choisissent un jour, un autre itinéraire pour s’exprimer… », a-t-il dit.

Revenant sur la volonté de l’opposition à jouir de leur liberté de manifester, le député de Gaoual a rappelé que l’opposition n’est pas contre le pouvoir, mais contre l’instauration de la dictature en Guinée. « Nous, nous voulons jouir d’une liberté qui est consacrée dans notre constitution : la liberté de manifester », dit-il, avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas contre l’Etat. Nous sommes contre la dictature. Nous sommes pour la paix et l’unité nationale. Et, c’est parce qu’on en a marre qu’on veut s’exprimer conformément aux dispositions de notre constitution », a précisé Gaoual Diallo.

A ceux qui accusent l’opposition de vouloir s’attaquer aux institutions, le député a contredit : « Notre manifestation n’a pas pour objet de faire un coup d’Etat. Notre manifestation a pour objet d’empêcher l’enracinement de la dictature et de la tyrannie dans notre pays ».

Enfin, Ousmane Gaoual Diallo a demandé aux journalistes présents à l’assemblée de ce samedi pour relayer ses accusations : « Mes amis de la presse, relayez ce message ! Les pyromanes de la Guinée ont un visage et ils ont un nom. Pour l’instant, ceux qu’on peut identifier s’appellent Malick Sankhon, Bantama Sow et Hady Barry. Ce sont les trois qui financent les contres manifestations, qui financent des jeunes pour semer la violence dans ce pays. Ils devront répondre aujourd’hui et demain. Il faut que le ministre de la justice, le grand imam de Conakry, l’archevêque, Koulibaly, qu’ils prennent leur bâton maintenant. Que la communauté internationale se mobilise pour empêcher que quelqu’un vienne au nom d’une liberté qui n’existe pas, empêcher l’opposition guinéenne de marcher parce que ceci c’est un droit », a insisté l’élu de Gaoual.

Alpha Assia Baldé était au siège de l’UFDG pour Guineematin.com

Tél. : 622 68 00 41

 

 

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