Liberté de la presse : le coup de gueule d’un journaliste

Mamadou Bhoye Laafa Sow, journaliste-reporter au site d’informations Guineematin.com
Mamadou Bhoye Laafa Sow, journaliste-reporter au site d’informations Guineematin.com

Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse ce dimanche, 03 mai 2020. Une célébration qui intervient dans un contexte sanitaire mondial extrêmement difficile. Cela, à cause de cette pandémie appelée nouveau Coronavirus ou Covid19, qui a terriblement secoué l’humanité avec une perte considérable de vies humaines. Cette pandémie a fait au moins 241 682 morts dans le monde et plus de 3 398 390 cas d’infection ont été diagnostiqués dans 195 pays et territoires depuis son apparition en décembre en Chine.

Le journaliste sur tous les fronts !

Le journalisme est aimé presque de tout le monde, mais presque tout le monde aussi oublie le journaliste pendant qu’on attend tout de lui en terme d’information. On aime l’information, on n’aime pas l’informateur. Quel paradoxe ?

Le journaliste en permanence à l’œuvre : 7 jours sur 7, en toutes circonstances, partout et dans tous les secteurs d’activités ou de la vie sociale, politique, économique et culturelle. On a besoin de lui mêmes les dimanches, les jours fériés, en temps de guerre, en temps de paix, pendant les congés et les vacances, en cas d’épidémie… toutes les informations sont attendue de la presse.

Quel sort réserve-t-on à ce secteur transversal ?

Des injures, des bastonnades, des cachots, des blâmes… Comme les travailleurs dans beaucoup d’autres secteurs d’activité, les professionnels de la plume et du micro aimeraient aussi être bien accompagnés, conformément aux dispositions de nos textes de lois. Après le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, tout le monde s’accorde à dire que la presse est le 4ème pouvoir. Mais, cela ne se limite qu’aux bouts des lèvres. Alors, pourquoi ne pas prendre ça concrètement en compte ? Pourquoi il n’y a pas de privilèges pour ce pouvoir-là ?

A défaut des privilèges que la presse ne reçoit point, qu’on nous accorde au moins l’accès aux informations publiques, qu’on n’intimide pas un journaliste parce qu’il a touché une réalité, qu’on ne pollue pas notre métier par la corruption de certains… Au moins, avec cela, la liberté de la presse peut se porter mieux, sa santé pourra s’améliorer et cela aidera au renforcement de la démocratie.

Bonne fête à tous les confrères de la presse guinéenne et d’ailleurs !

Vive la presse guinéenne !

Vive la solidarité dans la corporation !

A bas les intimidations et la corruption !

Mamadou Bhoye Laafa Sow, journaliste-reporter à Guineematin.com

Tél. : 622919225

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