TPI de Mafanco : le ministère public réclame la prison contre Ibrahima Koïta pour vol de pièces de moto à Madina

Âgé d’une vingtaine d’années et incarcéré à la maison centrale de Conakry pour « tentative de vol » de pièces de rechange de moto, Ibrahima Koïta a comparu hier, lundi 25 avril 2022, devant le tribunal correctionnel de Mafanco. A la barre, le prévenu a reconnu sans ambages les faits mis à sa charge. Et, le ministère public a requis un an de prison (dont six mois assortis de sursis) à son encontre, rapporte Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

Dans cette affaire, les faits reprochés à Ibrahima Koïta se sont déroulés dans un immeuble au marché Madina (dans la commune de Matam). Le prévenu a été pris en flagrant délit. Il était en train de dérober des contacteurs de motos dans un magasin.

« C’était un mardi, mon patron m’a demandé d’aller prendre quelques marchandises au magasin. Arrivé, en ayant la clé en main, j’ai trouvé la porte du magasin ouverte. Quand je suis entré dedans, c’est lui (Ibrahima Koïta) que j’ai trouvé. Je lui ai demandé ce qu’il fait là, il m’a retourné la même question. C’est ainsi que je l’ai mis aux arrêts et j’ai appelé mon patron pour lui dire que j’ai arrêté un voleur dans le magasin de stockage. J’ai trouvé qu’il avait déjà pris un carton de contacteurs (pièce de rechange moto) et il l’avait roulé dans un rideau qui était dans le magasin là-bas. Quand il était question de le conduire dans un commissariat, lui-même a demandé à ce qu’il soit envoyé partout sauf au commissariat de Mafanco. Du coup, mon patron a dit d’ailleurs que c’est là-bas qu’on va l’amener. Arrivé au commissariat de Mafanco, dès que le commissaire l’a vu, il a dit : lui (Ibrahima Koïta) il vient de quitter ici ça ne fait pas longtemps », a expliqué le commerçant Boubacar Barry.

Appelé à la barre, Ibrahima Koïta a corroboré la déposition de Boubacar Barry. Ainsi, dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile a demandé au tribunal de le condamner au paiement de 80 millions de francs guinéens représentant la valeur des cartons de pièces perdus dans le magasin.

De son côté, le ministère public a requis un (1) an de prison (dont 6 assortis de sursis) et au paiement de 500 000 francs guinéens d’amende contre Ibrahima Koïta.

Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé pour des circonstances atténuantes en faveur de son client. Il a souhaité, qu’en cas de condamnation, que le tribunal prononce « le temps mis » ou une peine assortie de sursis contre Ibrahima Koïta.

Finalement, le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 16 mai prochain.

Malick Diakité pour Guineematin.com

Tel : 626-66-29-27

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