Le calvaire recommence au marché de Madina, situé dans la commune de Matam, à Conakry. Les premières pluies enregistrées dans la capitale guinéenne ont déjà fait des effets non souhaitables sur le terrain. Aujourd’hui, plusieurs routes sont impraticables dans le plus grand centre de négoce du pays, a constaté un journaliste de Guineematin.com qui s’est rendu sur place.
De la boue, des eaux stagnantes, des ordures de toutes sortes, le constat est alarmant sur plusieurs axes routiers du grand marché de Madina, au lendemain de la tombée des premières pluies à Conakry. Une situation qui rend très compliquée la circulation dans ce marché.
« Nous souffrons énormément ici. Pendant la saison sèche, c’est la poussière qui nous fatigue. Et pendant la saison des pluies, c’est la boue et les eaux stagnantes, mélangées aux ordures. Depuis la tombée des premières pluies, nous vivons un grand calvaire ici. Nous les taxi-motards, nous circulons difficilement ici. Parfois, nos motos se renversent ici. Les charretiers aussi, leurs bagages tombent chaque fois ici. Si vous restez ici pendant un moment, vous allez certainement voir des charretiers tomber. Les véhicules, les motos, les charretiers et les piétons, tout le monde est obligé d’emprunter la même voie, alors que le passage est restreint. Et à cause de la boue et des eaux stagnantes, nous les motards, on est obligés de laver nos motos tous les jours. Il arrive des fois que tout le monde s’aligne sur le trottoir à cause de la boue qui empêche les gens de passer au milieu de la route », a expliqué Salifou Camara, conducteur de taxi moto.
Mohamed Souaré, chauffeur de minibus sur la route du Niger, se plaint aussi de cette situation. « La boue nous fatigue beaucoup ici. Comme vous le constatez, nous n’arrivons actuellement pas à rouler sur cette route. Avec cette boue mélangée aux ordures, si on met nos véhicules dedans, on aura du mal à s’en sortir. Il y a des risques que les véhicules glissent ou restent embourbés. La route est vraiment impraticable. Tout le monde souffre ici », s’est plaint Mohamed Souaré.
A cette allure, la circulation risque d’être coupée sur plusieurs artères du grand marché de Madina, lorsque les grandes pluies vont commencer à s’abattre sur Conakry.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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