La formation des enseignants formateurs sur la scénarisation des cours a débuté hier, mercredi 14 décembre 2022 à l’Université Mahatma Gandhi. Cet atelier est initié par le projet BOCEJ à travers son sous projet « la continuité pédagogique » sous le leadership du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Les autorités éducatives et les partenaires techniques et financiers émettent le vœu que les participants soient mieux outillés sur la scénarisation des cours. Mamadou Diallo, enseignant chercheur à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et formateur, décline l’importance de cet atelier.
« Après cette formation, ces formateurs vont restituer auprès de leurs collègues. Cette formation à distance va permettre à ceux qui ne sont pas à Conakry d’avoir les mêmes contenus de cours. On leur apprend à scénariser les cours. Et, chaque enseignant, dans sa matière, peut scénariser, puis dans la plateforme », a-t-il dit.
Présent à cette cérémonie, le Directeur national du numérique dans l’enseignement technique, Hamidou Diallo, promet de pérenniser les actions liées à l’intégration du numérique au sein du système éducatif guinéen.
« Il y a une formation de 5 jours pour former les enseignants à mieux maîtriser le processus de scénarisation des cours. Même après le 31 décembre, le projet continue. Il y a monsieur le ministre (de l’enseignement technique et de la formation professionnelle) qui prendra notre projet en main, sous la direction nationale du numérique, pour effectivement pérenniser ce projet. Parce qu’on ne veut pas que la plateforme soit développée et laissée à l’abandon. On veut que ce projet soit pérennisé, que la plateforme continue à fonctionner.
La mise en place de la digitalisation dans l’enseignement technique, c’est la vision que le ministre a. C’est pour cette raison que la direction nationale du numérique a été créée par décret par le Colonel Mamadi Doumbouya. C’est cette vision que nous souhaitons mettre en place, pérenniser toutes les actions liées à la digitalisation ou à l’intégration du numérique », a indiqué Hamidou Diallo.
Prenant la parole, le chargé du projet, Cheick Diawara, rassure que toutes les activités liées à la convention de financement sont mises en œuvre correctement. Il a ensuite salué le décaissement avancé du ministère de l’enseignement technique par rapport à celui du supérieur.
« Il faut féliciter quand même l’enseignement technique par rapport à ça. Parce que leur sous projet aujourd’hui, le décaissement est très avancé par rapport à celui de l’enseignement supérieur. Ça, il faut le dire. Au début, on croyait que les capacités humaines se trouvent plus dans l’enseignement supérieur. Mais, on voit à travers son sous projet qu’il y a beaucoup de ressources humaines capables aussi de l’enseignement technique. Ce qu’ils ont fait en temps de record, c’est remarquable. Bien que le projet va être clôturé fin décembre, je crois qu’ils vont décaisser la deuxième tranche de leur subvention dans cette période pour pouvoir exécuter la quasi-totalité de leurs activités », a dit Cheick Diawara.
Financée par la Banque mondiale à hauteur de 400 000 dollars, cette formation qui a débuté ce mercredi va s’étendre jusqu’au dimanche 18 décembre 2022 à l’Université Mahatma Gandhi à Lambanyi, dans la commune de Ratoma.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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