Séquestration et viol à Dabola : 3 accusés condamnés à de lourdes peines de prison

De nombreux accusés dans des dossiers criminels ont écopé de lourdes peines de prison au tribunal de première instance de Faranah. Dans la journée du mercredi, 14 décembre 2022, trois individus ont été condamnés à des peines de 10 et 15 ans de réclusion criminelle pour la séquestration et le viol d’une mineure de 16 ans dans la commune urbaine de Dabola, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé à Faranah.

Les accusés dans cette affaire sont Alseny Keita, enseignant dans la sous-préfecture de N’Dèma, à 20 km de Dabola ; Aboubacar Diallo et Abdourahmane Diallo. Ils étaient jugés pour avoir séquestré pendant 48 heures et violé une mineure de 16 ans. Des faits qui se seraient produits au mois de mai 2022 à Dabola centre.

Au-delà du certificat médical, l’un des accusés, Abdourahmane Diallo, a reconnu les faits avant de faire un déballage. La victime aussi a comparu et expliqué les circonstances dans lesquelles elle a été gardée et abusée sexuellement pendant deux jours dans une chambre fermée. Par contre, Alseny Keita, enseignant de profession, n’a pas reconnu les faits.

Dans son verdict, le tribunal a déclaré les 3 accusés coupables des faits de séquestration et de viol. Pour la répression, Alseny Diallo, enseignant, et Aboubacar Diallo, propriétaire de la maison où les faits ont été commis, ont écopé de 15 ans de réclusion criminelle. Pour sa part, Abdourahmane Diallo, qui a reconnu les faits, a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle.

Au cours de la même audience, Ibrahima Traoré était à la barre pour un cas de séquestration et de viol, dans la sous-préfecture de Banian, à Faranah. Finalement, le tribunal s’est rendu compte que l’accusé est un mineur, né en 2004. Il n’avait pas 18 ans au moment de la commission présumée des faits. Conformément aux dispositions du Code de l’enfant, le tribunal criminel s’est déclaré incompétent pour ce dossier avant de demander au ministère public d’en tirer toutes les conséquences. Par après, le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Faranah, Mohamed Aly Condé, a saisi le juge d’instruction pour le cas d’Ibrahima Traoré. Le dossier est désormais devant le juge d’instruction.

Le 3ème dossier est un cas d’incendie. L’accusé est un certain Sana Barry, poursuivi pour avoir mis le feu à la case de son beau-père. Il estimait que sa femme recevait son copain dans cette case, même s’il était en séparation e corps avec elle. Nuitamment, Sana Barry aurait mis le feu dans cette case où se trouvait sa femme et ses 4 enfants qui l’ont échappé de justesse.

Devant le juge, Sana Barry s’est confondu en excuses. Il a été reconnu coupable et condamné à 5 ans de réclusion criminelle.

Le 4ème dossier est un cas de vol à main armée survenu à Dinguiraye au mois de février 2022. L’accusé est un certain Ousmane Souaré. Mais deux mois après son incarcération, l’accusé souffrirait de dépression mentale. Pour éclairer la religion du tribunal, le juge audiencier a ordonné une expertise psychiatrique.

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com

Tél. : 620241513/660272707

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