Comme annoncé dans nos précédentes publications, le Conseil national de la transition a célébré hier dimanche, 5 février 2023, son premier anniversaire. Pour marquer l’évènement plusieurs activités sont inscrites. C’est le cas de la tenue de cette plénière spéciale qui a notamment pour ordre du jour « Le parlement et la refondation de l’Etat ».
Cette plénière spéciale a connu la présence du Président de l’Assemblée législative de transition du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma, le Président du CNT du Mali et sa délégation, Colonel Malick Diaw et sa suite, la première Vice-présidente du CNT du Tchad, Dr Hadiza Attimer, le 2ème Vice-président du Parlement de la CEDEAO, Sâni Malan Boukary accompagné du Secrétaire administratif du Parlement, Abdoul Aziz Moctar, le président du Groupe d’Amitié Guinée-Cote d’Ivoire, L’Honorable Sié Raoul et la Directrice exécutive de la fondation Hampâté BA, Rokiatou Hampâté Bâ, a constaté un journaliste de Guineematin.com, présent au Palais du peuple.
Tour à tour, les différents dirigeants des parlements de transition du Mali, du Burkina et du Tchad mais également le 2ème Vice-président du Parlement de la CEDEAO ont emboîté le pas à Dr Dansa Kourouma dans la recherche de solution aux défis qui se posent aux Etats africains en général et à ceux en situation de transition (Guinée, Mali, Burkina Faso et Tchad).
Dans ces communications, les différents dirigeants ont relevé plusieurs problématiques à l’origine des difficultés auxquelles sont confrontées les populations des pays africains.
La mal gouvernance, le non-respect des textes de loi, les fraudes électorales, l’exclusion, la corruption, l’impunité et parfois l’inadaptation des rapports de partenariat avec les partenaires traditionnels, le retard observé dans la réalisation des objectifs communautaires de la CEDEAO, ont été entre autres les obstacles énumérés par les intervenants.
En guise d’approche de solution, les acteurs parlementaires ont estimé qu’une bonne gouvernance structurelle en vue de la matérialisation des objectifs des ensembles sous régionaux et continentaux, offre une meilleure perspective de développement des pays africains.
D’ailleurs les questions du fédéralisme africain et les possibilités d’aller dans l’intégration économique et celle des peuples n’ont pas échappé aux orateurs. L’idée de créer une communauté de destin a été largement partagée dans les débats.
Pour revenir au cas Guinéen, le Président du CNT, Dr Dansa Kourouma, dans son exposé préliminaire, s’est contenté de rappeler le contexte social et économique du pays avant le 5 septembre, laissant le soin aux acteurs à travers les populations qu’ils représentent de faire le choix du régime présidentiel, ses caractéristiques et ses attentes pour une meilleure gouvernance politique, économique, sociale et culturelle dans un Etat paisible, sécurisé, fort, stable, prospère et démocratique où les droits de l’homme sont intégrés et respectés dans le quotidien des citoyens.
Au terme des débats, des cadeaux offerts aux hôtes de marque ont mis fin à cette activité. Selon le programme, la célébration du 1er anniversaire du CNT, se poursuivra dans la région de Mamou, en Moyenne Guinée, où de nombreuses autres activités sont prévues dont une séance plénière, une campagne éducative et des visites de courtoisie, les 8 et 9 février 2023.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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