Médias : l’Association Guinéenne de la Presse Ecrite (AGPE) lance ses activités à Conakry

L’Association Guinéenne de la Presse Écrite (AGPE) a lancé ses activités ce mardi, 14 mars 2023, à Conakry. Créée depuis huit (8) mois, la dernière-née des associations de presse a entamé son existence avec pour slogan « Ensemble, valorisons la presse écrite en Guinée ». La structure vise à développer, renforcer les capacités techniques, professionnels de la presse papier à travers un appui en équipements et en formation. C’est à travers une conférence, animée à la maison de la presse, que l’annonce en a été faite, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

L’Association Guinéenne de la Presse Écrite (AGPE) compte en son sein de nombreux organes : le magazine Tamala, Le Lynx, Le Pays, Le Patriarche, La Voix du Peuple, le Journal des Appels d’Offres, La Riposte, Le Démocrate, Le Diplomate, L’Indépendant, le Magazine Emergence, La République, Le Fouineur…

Selon les initiateurs, l’AGPE a pour objectif principal le développement de la presse écrite, la formation des journalistes. Elle répond aussi aux besoins locaux des autorités, des institutions et des associations des médias Guinée. La structure vise également à défendre les intérêts de la profession et par ricochet les biens matériels moraux de tous ses membres.

Mme Camara Kadiatou Conté,  présidente de l’Association Guinéenne de la Presse Ecrite

Madame Camara Kadiatou Conté, la présidente de l’Association Guinéenne de la Presse Ecrite, a mis l’occasion à profit pour énumérer les projets en perspectives. « Nous avons en perspectives la création d’un site internet pour l’association qui s’appellera agpe.org. Ça sera une plate-forme qui sera mise à la disposition de l’ensemble des organes membres de cette association, qui pourront publier La Une de leurs journaux ; mais mieux, les différents articles qui leur plaira de publier. Et mieux, ça sera une plate-forme pour l’ensemble des médias et de la presse de Guinée pour se référer, afin de comprendre qui a édité quoi et qu’elle est La Une de chaque journal membre de cette association. Nous avons également la facilitation de l’impression des journaux membres. Si je parle de facilitation de journaux membres, c’est que nous envisageons de créer, avec l’aide des partenaires pour la levée de fonds que nous allons faire, une imprimerie qui sera dédiée à l’association et aux organes membres. Nous mènerons également un plaidoyer auprès de l’Etat pour le respect de la convention de Florence qui détaxe, entre-autres, la fabrication des journaux, l’édition de façon générale et la culture. C’est-à-dire que nous mènerons des démarches auprès de l’Etat afin qu’il puisse ratifier, puisque c’était déjà fait. Mais qu’il puisse favoriser ou faciliter la détaxation, en ce qui concerne les ancres, les papiers, y compris les guitares et tout ce qui rentre dans la culture que nous ne fabriquons pas en Guinée. Nous aurons aussi l’organisation de la rentrée médiatique de la presse nationale et internationale, de la presse écrite indépendante en Guinée. L’organisation des ateliers et sessions de formations pour le renforcement des capacités de la presse écrite. Et l’organisation d’une soirée de gala et d’un gala de foot de fin d’année pour la presse écrite », a expliqué la présidente de l’Association Guinéenne de la Presse Ecrite.

Richard Gleyei, rédacteur en chef de Réussite magazine

De son côté, Richard Gleyei, rédacteur en chef de Réussite magazine, membre du bureau exécutif de l’AGPE, chargé du renforcement des capacités des journalistes de la presse écrite, appelle à la valorisation de la presse écrite afin de relever le défi à l’instar des autres pays. « Nous avons beaucoup de choses à faire, l’objectif est très grand, mais pas expérimental.  Nous lançons un appel à tout un chacun, de se joindre à l’équipe pour qu’on aille très loin. Nous devons valoriser la presse écrite Guinéenne pour vraiment lever le défi par rapport aux autres pays qui nous entourent.  Pour la distribution, nous devons faire tous les efforts pour que les journaux couvrent tout le territoire national. Parce qu’il n’y a pas qu’à Conakry qu’on trouve des lecteurs. A l’intérieur quelques fois, il n’y a pas de courant, les gens n’ont pas accès à la connexion facilement, et pourtant, ils ont besoin de l’information. Il faut voir comment nous pouvons drainer toute la production, jusqu’à l’intérieur pour que tous les citoyens soient au même niveau d’information. C’est à cela que l’AGPE se fixe l’objectif principal », a-t-il laissé entendre.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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