Fin du BEPC 2023 à Mamou : « nous invitons les correcteurs à ne pas bâcler la correction »

C’est sous le slogan Tolérance zéro que les évaluations du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont pris fin ce mercredi, 14 juin 2023, en Guinée. Pour la région de Mamou, ce sont 5901 candidats inscrits qui ont affronté les épreuves. Si certains candidats de la commune urbaine ont fait état de satisfaction, de nombreux ont évoqué des difficultés. Certains candidats se sont directement adressés aux correcteurs, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Fatoumata Djontan Camara

Rencontré au centre de Boulbinet où elle a été évaluée, Fatoumata Djontan Camara dit avoir bien travaillé. « Vraiment, je peux dire que les sujets étaient abordables par rapport à l’année dernière. Nous espérons beaucoup cette année. Les épreuves étaient bien choisies. C’est seulement la Physique qui était un peu difficile. Dieu merci, on ne peut pas tout faire. J’espère que j’aurai mon brevet, Incha Allah. Nous invitons les correcteurs à ne pas bâcler la correction ».

Ramatoulaye Barry

Même satisfaction chez Ramatoulaye Barry, candidate au Groupe Scolaire Privé Emmaüs Bambino de Mamou qui estime tout de même que la durée pour l’épreuve de Maths était insuffisante au regard de la taille du sujet. « L’examen s’est bien passé, beaucoup d’épreuves étaient faciles. La matière qui me semblait difficile est la Physique. Quand même, j’aurai mon brevet et je compte faire les Sciences expérimentales pour être infirmière. Je demande à mes collègues de lutter contre la fraude et d’éviter la corruption pendant les examens. Je remercie vivement les surveillants parce qu’ils ont joué très bien leur rôle. Pas de communication dans les salles. Seulement, la durée de certaines épreuves était petite comme les Mathématiques ».

Hadja Kadiatou Diallo

Contrairement aux deux, Hadja Kadiatou Diallo est partagé entre la crainte et espoir. « Je ne dirai pas tout s’est bien passé, mais j’ai l’espoir quand même. Seulement, certaines matières comme la Physique, la Biologie et les Mathématiques étaient un peu compliquées. Cette année les épreuves étaient moins abordables par rapport à l’année dernière.  Nous espérons au moins 80% d’admis pour ne pas dire 95% ».

Sadio Baldé, candidat du collège Soyah

Sadio Baldé, candidat du collège Soyah s’est dit très heureux pour le choix des épreuves. « Je suis vraiment très heureux pour cette année. Chez nous à Soya, nous sommes 5 candidats pour l’année-là. On fera un résultat satisfaisant. Les sujets sont abordables comme la Rédaction, l’Histoire, la Dictée et d’autres. On a fait le maximum pour réussir et nous attendons les résultats avec espoir. Seulement, nous invitons les correcteurs à éviter de massacrer nos copies. Nous leur demandons de bien observer nos copies ».

Ramatoulaye Barry, candidate au compte du Collège de Ouré Kaba

Pour a part, Ramatoulaye Barry, candidate au compte du Collège de Ouré Kaba, salue la bravoure des surveillants. « Les surveillants étaient à la hauteur. Tu écrivais ce que tu connaissais. C’est pourquoi je suis très contente. Il faut l’émulation entre les élèves. Aucun document à plus forte raison un téléphone n’a été pris dans ce centre. Le délégué était très rigoureux et vigilant. Nous serons au lycée l’année prochaine. Je demande aux autorités de l’éducation de former les élèves dans les classes intermédiaires. Il ne faut pas attendre dans les classes d’examens pour mesurer le niveau des élèves. Un élève bien encadré et bien formé dans les classes intermédiaires passe automatiquement dans une classe d’examen… ».

Moussa Sidibé, candidat au centre Boulbinet originaire du Collège de Ouré Kaba

Moussa Sidibé, candidat au centre Boulbinet originaire du Collège de Ouré Kaba. « Nous saluons cette année le choix des épreuves, parce que beaucoup de sujets étaient des sujets déjà vus en classe. Le slogan tolérance zéro est aussi appliqué sur toute la ligne.  Nous attendons des résultats satisfaisants. Il ne sert à rien de faire redoubler les candidats. Il faut former dans les classes intermédiaires. Les résultats catastrophiques de l’année passée ont été une leçon pour tous les acteurs de l’éducation, même le département en charge de l’éducation. Nous demandons aux correcteurs de bien corriger nos copies ».

Après le BEPC, place désormais au Baccalauréat unique qui va démarrer ce vendredi 16 juin sur l’ensemble du territoire national.

De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com

Tél. : 625 698 919/657 343 939

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