Les débats se poursuivent ce lundi, 12 février 2024, dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 avec l’audition des témoins de la partie civile. Et, Alpha Mamoudou Diallo qui a été appelé ce matin à la barre pour dire au tribunal ce qu’il connaît de ces crimes qui ont fait plus de 157 morts et plus d’une centaine de femmes violées. Mais, Me Alpha Amadou DS Bah, un des avocats de la partie civile, a souhaité que ce témoin soit entendu à huis clos. Une demande à laquelle le tribunal a accédé, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Dès l’ouverture de l’audience, Me Alpha Amadou DS Bah a pris la parole demande au tribunal d’éviter d’entendre Alpha Mamoudou Diallo en audience public. L’avocat a invoqué « une question de sécurité » pour étayer son propos.
« Avec votre permission, je voudrais solliciter auprès du tribunal de bien vouloir ordonner le huis clos. Et, la raison est toute simple : l’identifier à la barre, c’est déjà l’exposer à ce qu’il (Alpha Mamoudou Diallo) craint. Parce qu’il habite dans un quartier dont il n’est pas réellement satisfait et rassuré… Nous souhaitons que son identification soit faite pendant le huis clos pour une question de sécurité », a dit Me DS Bah.
De son côté, le ministère public n’a marqué aucune opposition à cette demande de ce conseil de la partie civile. La défense a également souhaité que le tribunal donne une suite favorable à cette sollicitation de la partie civile.
« La défense ne s’oppose pas à cette démarche. Le huis clos est un droit », a dit Me Salifou Béavogui, un des avocats de la défense.
Finalement, le tribunal a ordonné le huis clos et le public (y compris les journalistes) a été vidé de la salle d’audience.
A suivre !
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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