Condamnation de Sékou Jamal Pendessa : « Nous ferons tout pour sa libération », (Michel Pivi SPPG Kankan)

Au lendemain de la condamnation à 6 mois de prison assortie de 3 mois de sursis du secrétaire générale du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) par le tribunal de Dixinn, les réactions d’indignation continuent chez les acteurs sociopolitiques à travers la Guinée. C’est le cas à Kankan, où des syndicalistes et activistes de la société civile dénoncent une parodie de justice dans cette affaire.

Rencontré ce samedi, 24 février 2024 par le correspondant de Guineematin.com à Kankan, Michel Pivi, ne cache pas sa déception face à la décision rendue par le tribunal de Dixinn. Mais il promet que lui et ses camarades feront tout pour la libération de Sékou Jamal Pendessa.

« C’est avec désolation et beaucoup de regret que nous avons appris la condamnation du camarade Sékou Jamal Pendessa. Nous avons tous vu que tout ce qui lui a été reproché n’était pas fondé. Mais comme de nos jours la justice est devenue un instrument de manipulation pour le pouvoir, nous ne sommes pas surpris par cette décision des juges. Bien que nous nous en remettons à la volonté de Dieu, mais nous ferons tout pour sa libération,  quel que soit le prix à payer », a-t-il martelé le secrétaire général du SPPG antenne kankan.

De son côté,  l’activiste  de la société civile Sékou khaisa Cissé, estime que le CNRD souhaite faire taire toutes les voies dissonantes, mais pour lui, cela ne marchera pas.

Sekou khaisa Cissé, activiste de la société civile

« Il faudrait que le CNRD s’écarte de la parodie de justice. Le dossier est vide, je le dis en connaissance de cause par ce que la lutte qu’a mené le jeune Pendessa est une lutte noble, patriotique et héroïque. Mais seulement, l’ambition du CNRD,  c’est de faire taire les voix dissonantes, et je crois que c’est des trucs qui ne marcheront pas dans ce pays.  Tout ce qu’on demande au CNRD,  c’est de faciliter le retour à l’ordre constitutionnel,  par ce que le peuple de Guinée est en train de végéter dans le désespoir et dans une pauvreté qui ne dit pas son nom.  Et ceux-là qui sont censés défendre ce peuple sont en train de croupir en prison. Pire, les gens sont parfois visés juste à cause de leur prise de position, chose qui vient saper les principes démocratiques dans notre pays », a-t-il rappelé.

De kankan,  Souleymane Kato Camara Guineematin.com

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