Bac unique 2024 à Conakry : le Général Amara Camara lance les 1ères épreuves de Franco-arabe à Matam

Général Amara Camara, ministre Secrétaire général de la présidence

C’est parti pour les évaluations au compte du baccalauréat unique de la session 2024 en Guinée. Au collège Hadja Mafory Bangoura, dans la commune de Matoto, c’est le ministre Secrétaire général de la présidence, le Général de brigade Amara Camara qui a présidé la cérémonie de lancement officiel. Il était accompagné du Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A). Ce centre franco-arabe de Conakry compte au total 167 candidats, dont 42 filles, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Arrivé sur les lieux à 8 h 30, le Général Amara Camara a bénéficié d’une visite guidée dans les salles d’évaluation dans le but d’encourager et rassurer les candidats, avant de revenir à la salle 1 où il a procédé au lancement.

Après le lancement de la première épreuve, le ministre Secrétaire général de la présidence a remercié le Ministère en charge de l’éducation d’avoir porté le choix sur personne pour présider cette cérémonie tout en disant avoir prodigué des conseils aux candidats.

« Je vais commencer par remercier le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation de m’avoir choisi pour présider ce lancement des épreuves de franco-arabe au centre Hadja Mafory Bangoura. C’est un sentiment de joie et de fierté. J’ai été honoré de passer dans toutes les salles pour souhaiter bonne chance aux candidats, de leur transmettre les encouragements et les bénédictions du chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement. J’ai profité également pour leur prodiguer quelques conseils pour gérer le stress inhérent aux examens et de la façon dont ils devraient aborder cet examen afin que tout se passe bien. Aussi, j’ai saisi cette occasion pour féliciter ces jeunes de tous les efforts consentis jusqu’ici, sans oublier le corps enseignant, les encadreurs, de Conakry jusqu’à la dernière sous-préfecture de Guinée, pour tout le travail qu’ils font au quotidien pour transmettre le savoir. Cela n’a aucun prix. Au département, je leur adresse toutes mes félicitations pour les efforts déployés en vue de qualifier notre système éducatif. Grâce à la vision du chef de l’Etat, qui a mis l’éducation au cœur de l’action de la transition et de l’année académique assez apaisée que nous vécue cette fois, nous pensons qu’on pourra obtenir un résultat beaucoup plus amélioré que ceux des années précédentes », espère-t-il.

Pour sa part, Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du MEPU-A, a rappelé la volonté de son département d’organiser un examen apaisé.

Youssouf Boundou Sylla, secrétaire général du MEPUA

« Depuis l’avènement du CNRD, les autorités ont mis l’éducation au centre de leur gouvernance et plusieurs réformes majeures ont été entreprises. Cette année, nous avons voulu avoir des examens apaisés pour que les enfants puissent les aborder dans la plus grande sérénité. Et qu’ils nous restituent ce qu’ils ont appris en classe, puisque les sujets sont choisis sur la base des programmes enseignés au cours de l’année. Nous savons que les enfants seront à la hauteur avec la plus grande sérénité de restituer ce qu’ils ont déjà appris en classe », a laissé entendre monsieur Sylla.

Issiagha Barry pour Guineematin.com

Tél. : 664 65 48 50

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