Colonel Aly Badra rassure les candidats au BAC à Mamou : « Vous êtes nés pour réussir »

Colonel Aly Badra Camara, gouverneur de la région administrative de Mamou

Comme annoncé précédemment, le baccalauréat unique session 2024 a été lancé ce samedi, 22 juin 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Dans la région administrative de Mamou, ce sont 1349 candidats dont 662  filles (pour toutes options confondues) qui affrontent les épreuves de cet examen. Ces candidats sont répartis dans 50 salles à travers 6 centres et encadrés par 100 surveillants, a appris le correspondant de Guineematin.com dans la ville carrefour.

Le coup d’envoi de la première épreuve a été donné au lycée Amilcar Cabral de Mamou par le gouverneur de région, colonel Aly Badra Camara. Il a mis l’occasion à profit pour encourager les candidats à compter sur eux-mêmes et à éviter toute tentative de fraude.

« Après plusieurs mois de sacrifices, aujourd’hui nous sommes à la phase finale d’un cycle. C’est un jour inoubliable pour vous. Je souhaite plein succès à tous les candidats. Je suis conscient que le pourcentage sera multiplié et je souhaite que la région administrative de Mamou obtienne le pourcentage le plus élevé au niveau national. Vous avez toutes les chances de réussir, vous êtes nés pour réussir. Je vous encourage et je vous demande de compter sur vous-mêmes. Considérez cet examen national comme une simple évaluation. Mamou fera le plus grand pourcentage cette année. Abordez minutieusement les épreuves.  Lisez, analysez, traitez et évitez toutes les pratiques déviantes pendant ces 4 jours. Vous serez parmi les admis », a-t-il dit.

Abondant dans le même sens, l’inspecteur régional de l’éducation de Mamou, Elhadj Ahmadou Soumah, s’est dit très satisfait du déroulement de ces examens dans sa juridiction.

Elhadj Ahmadou Soumah, inspecteur régional de l’éducation de Mamou

« Nous sommes très réconfortés par l’accompagnement de toutes les autorités au niveau régional dans le cadre de la réussite de ces examens nationaux. Nous félicitons tous les partenaires et encadreurs dans la mesure où nous sommes au dernier virage parmi les examens nationaux qui est le baccalauréat unique session 2024. Cette année, ils sont  1349 candidats dont 662 filles. Nous sommes animés d’optimisme et d’espoir. Nos candidats feront un exploit cette année encore dans la règle de l’art. Nous allons respecter tous les principes et règlements généraux qui régissent les examens nationaux en République de Guinée », rassure-t-il.

Prenant la parole, Madame Aïssatou  Diallo, déléguée du centre Lycée Amilcar Cabral de Mamou et cadre du Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, est restée catégorique sur le respect strict des règlements qui régissent les examens nationaux en Guinée.

Madame Aïssatou Diallo, déléguée nationale au centre Lycée Amilcar Cabral de Mamou

« Nous sommes très heureux de toutes les dispositions prises ici à Mamou. Pour l’instant tout se passe bien. La devise n’a pas changé, c’est la tolérance zéro pour tout candidat, pour tout surveillant et pour tout encadreur. Notre objectif n’est pas pour éliminer un candidat, au contraire c’est pour les empêcher de frauder, les empêcher d’être éliminés. Donc, on fera tout pour les empêcher. En cas de fraude, l’intéressé sera à la disposition de la sécurité. Et la sécurité fera son travail jusqu’à la justice. Nous demandons aux parents d’élèves de sensibiliser les enfants à la maison, de leur dire de compter sur eux, d’éviter de violer les principes », a-t-elle indiqué.

Interrogée, la candidate Adama Barry, option sciences sociales du Groupe  Scolaire Privé Moderne au centre Lycée Amilcar Cabral de Mamou, s’est dit prête à affronter les épreuves avant d’inviter ses collègues à la sérénité.

Adama Barr Barry, candidate au centre Lycée Amilcar Cabral de Mamou

« Je suis prête à 100%, bien que je sois un peu stressée, mais ça va. Je demande à mes collègues d’être sereins, de prendre courage, d’être tranquille et de garder le sang-froid. Nous demandons au département de faire leur mieux et nous aussi nous ferons de notre mieux. J’ai de l’espoir quand même. Cet examen national, pour moi, est une simple évaluation ordinaire. Donc, j’invite mes camarades d’éviter les pratiques déviantes  pour éviter l’humiliation à travers les médias », a-t-elle.

Il est à noter que les élèves de sciences sociales ont commencé par l’épreuve d’histoire, et ceux de mathématiques et expérimentales par Anglais.

De Mamou Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com. 

Tel : 625 69 89 19/657343939

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