Quelques heures après l’explosion d’une grenade- apparemment accidentellement- dans un maquis de Conakry, ayant fait un mort et quatre blessés, une des victimes a accordé son témoignage à une journaliste de Guineematin.com, qui s’est rendue cette nuit au centre hospitalo-universitaire de Donka.
Abdoulaye Sylla a expliqué à Guineematin.com que beaucoup de supporters du syli avaient prévenu le détenteur de la grenade, surnommé « L’ISLAM », de ne pas entrer avec cette arme dans le maquis.
Sur le nombre de victime, Aboubacar Sylla dit ne pas connaître le nombre de blessés, mais dit qu’il y a eu un mort. « Pour les blessés, je ne sais pas nous sommes combien au total, mais il y a un mort ».
Malheureusement, médecins et responsables ont refusé de se prêter à nos questions, au contraire, ils ont interrompu notre conversation avec la victime et nous ont intimé de sortir de l’hôpital, à défaut d’une autorisation particulière de la directrice générale de l’hôpital Donka. Or, à la direction de l’hôpital, aucun service n’est ouvert la nuit. « Revenez demain et adressez-vous à la directrice avant de parler à un malade ici… », nous intimeront finalement les médecins rencontrés aux urgences. Hadja Fatou Sékhé Camara aurait ainsi verrouillé la communication à Donka…
De retour du CHU Donka, Yacine Sylla pour Guineematin.com