Colère d’Alpha Condé face aux étudiants : les universités UNC et Kofi Annan accusées

Le collectif des enseignants-chercheurs et diplômés pour le soutien aux réformes engagées par le ministère de l’enseignement supérieur accuse certaines universités privées d’avoir infiltré les étudiants et élèves qui ont provoqué la colère du Président Alpha Condé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum des étudiants guinéens organisé la semaine dernière au Palais du Peuple à Conakry, a appris Guineematin.com d’une source officielle.

En tirant les leçons de la tenue du Forum de l’Etudiant Guinéen, le chef de la section suivi et cheminement des étudiants à la scolarité de l’Université de Labé, Abdoulaye SOW, membre du collectif des enseignants-chercheurs et diplômés de Guinée a déclaré que ce sont certaines universités privées non contentes des réformes engagées par le ministère de l’enseignement supérieur qui ont infiltré les élèves et étudiants qui ont provoqué la colère du Chef de l’Etat, le Professeur Alpha Condé, Président de la République.

« C’est un petit groupe qui a commencé à réclamer les tablettes lorsque le Président de la République a fait son entrée dans la salle. Nous avons compris alors qu’il s’agit là des étudiants et élèves venus des institutions d’enseignement privés qui cherchent à incidenter. Nous le disons, parce que nous (encadreurs des étudiants des universités publiques) nous étions avec nos étudiants dans les rangs. Nous n’étions même pas nombreux dans la salle. Environs 36, en raison de 2 délégués par institution. Les privés étaient plus nombreux que nous », explique-t-il.

A la question de savoir alors quelles sont ces universités privées, notre interlocuteur se montre quelque peu prudent : « ce ne sont pas toutes les universités privées qui ont participé au forum. Ce sont ceux qui ne voulaient pas de la réussite du forum qui ont infiltré les perturbateurs. Je m’en veux pour preuve le cas de l’UNC dont un des étudiants a même publié une lettre ouverte dans les réseaux sociaux pour réclamer ces tablettes. Or, cette lettre a été publiée au moment où les tablettes étaient entrain d’être distribuées à l’Université Gamal Abdel Nasser Conakry. C’est pour vous dire que les étudiants de Gamal par exemple ne pouvaient en aucun cas faire partie de ceux qui ont réclamé ces tablettes au président de la République » ajoute le membre de la délégation de Labé.

En conclusion, notre interlocuteur estime que cet incident s’inscrit en droite ligne dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan machiavélique orchestré par les responsables de certaines universités privées dans le but de déstabiliser le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et son cabinet qui ont initié ce programme de reformes : « sinon, comment comprendre qu’un étudiant qui réclame des tablettes à travers une lettre ouverte fasse mention de subventions non versées aux universités privées. Il n’y a aucun lien entre les tablettes promises par le Chef de l’Etat et la subvention des universités privées », croit savoir Abdoulaye SOW, enseignant-chercheur en service à l’Université de Labé.

Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

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