3 civils et 2 gendarmes maliens retrouvés « criblés de balles » après l’affrontement

Honorable Yaya Sangaré, député malien
Honorable Yaya Sangaré, député malien
Honorable Yaya Sangaré, député malien

« La levée des corps de ces deux sergents de la gendarmerie aura lieu demain, à l’école de la gendarmerie à Bamako-Faladie, en présence des ministres de la Sécurité, de la Défense et des Mines… », a notamment confié l’Honorable Yaya Sangaré, que Guineematin.com a pu joindre au téléphone dans la soirée de ce dimanche 1er mars 2015.

Selon le député malien, les sergents Berthe et Siaka Sidibé (neveu et homonyme du général Siaka Sangaré, qui avait piloté l’organisation du deuxième tour des élections présidentielles de 2010 en Guinée) étaient considérés jusque-là comme « kidnappés » par les orpailleurs, quand ils sont venus en sapeurs pompiers, suite à l’incident entre des communautés guinéennes et maliennes. La surprise a donc été très grande quand leurs corps ont été retrouvés « criblés de balles de fusils de chasse », rapporte le député malien.

La levée des corps de ces deux gendarmes est ainsi prévue à 16 heures, ce lundi 2 mars 2015, à l’école de la gendarmerie à Bamako-Faladie, en présence des ministres de la Sécurité, de la Défense et des Mines, a précisé l’élu malien.

Par ailleurs, les corps de trois civiles maliens ont été également retrouvés sur le site d’orpaillage, a indiqué l’honorable Yaya Sangaré, déplorant cette grave situation qui a ainsi engendré plusieurs morts et de nombreux blessés.

A rappeler que ces personnes ont été victimes d’un affrontement, le mercredi 25 février 2015, à Kantédou Balandou, entre des communautés voisines (guinéennes et maliennes) qui sont très liées par l’histoire et la géographie. Mais, des communautés divisées par la découverte des mines que les populations exploitent de manière artisanale. En réalité, ces deux pays n’ont pas de frontière matériellement définie ; les deux premiers présidents (guinéen et malien) ayant préférés proclamer que le Mali et la Guinée sont deux poumons d’un même cœur !

Aujourd’hui, les appels à la matérialisation de la frontière se multiplient des deux côtés de la frontière et devraient être entendus par les plus hautes autorités guinéennes et maliennes pour définitivement mettre fin à ces genres de conflits et permettre à nos deux peuples de continuer à vivre dans la paix et dans l’harmonie…

Nouhou Baldé

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