Lundi d’incertitude : « ils ont mis des cailloux depuis la nuit pour fermer la route… »

Balai, manifestation C’est à 7 heures 05′ qu’un de nos lecteurs a joint Guineematin.com au téléphone pour dénoncer ce qu’il a constaté pour ne pas dire ce dont il a été victime sur la bretelle qui quitte la T1 (Hamdallaye-Condéboundji) pour la Carrière-Bonfi.

« Peu avant les rails, à côté de la gendarmerie, ils ont mis de très gros cailloux depuis 3 heures du matin. Personne ne peut passer. Je suis obligé de marcher dans le quartier pour rejoindre Bonfi », expliquait notre interlocuteur, haletant.

« Il faut dénoncer cela. C’est inacceptable ! Il vont faire que je me mêle aussi », se fâchait-il, avant de mettre fin à notre échange.

Selon un reporter de Guineematin.com qui se trouve actuellement à Cosa, il n’y a aucune perturbation ce matin sur l’axe Cosa-Bambéto pour le moment (7 heures 48′). La circulation n’est pas fermée, même si les véhicules ne sont pas nombreux à s’aventurer sur ces lieux habituellement très chauds pendant les manifestations.

« Il y a deux pick up qui sont positionnés au niveau des rails, face aux complexe scolaire « La SENNADE », sur la route de petit Simbayah : un de la police et l’autre de la gendarmerie », précise le reporter de Guineematin.com posté à Cosa.

Et, au carrefour Cosa, un pick up et un camion de la gendarmerie sont positionnés. Mais, les lieux sont actuellement calmes, précise notre reporter.

L’opposition guinéenne promet d’organiser aujourd’hui (lundi 4 mai 2015) des manifestations dans toutes 5 communes de Conakry et les 33 préfectures de l’intérieur du pays pour dénoncer le chronogramme électoral du 10 avril dernier. Comme on le sait, la CENI a annoncé les élections présidentielles au 11 octobre prochain et les locales en 2016 ; prorogeant de facto par cette décision le mandat des délégations spéciales et des mairies dont le mandat est devenu caduc depuis plus de quatre ans. L’opposition s’est élevée contre ce qu’elle a appelé une volonté du pouvoir d’utiliser ces délégations spéciale pour frauder aux élections présidentielles. Depuis, des marches de protestations et manifestations de rue se succèdent pour s’opposer à ce calendrier électoral en Guinée et à l’étranger. Hier, dimanche 3 mai, ce sont les Guinéens de France qui ont marché à Paris…

À suivre !

Nouhou Baldé avec la contribution de Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

 

 

 

 

 

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