Lutte contre l’insécurité : un nouveau plan adopté dans la région de Kindia

Le conseil de la gouvernance de la région administrative de Kindia s’est doté le lundi 15 juin 2015 d’un nouveau plan de sécurisation des personnes et leurs biens dans la commune urbaine de Kania et les préfectures relevant de la région, a appris Guineematin.com dans la soirée du 17 juin 2015 de Madame le gouverneur de Kindia.

Ce plan qui a été dévoilé hier  mercredi 17 juin 2015 par les autorités locales de la ville des agrumes à l’occasion d’une rencontre avec la  presse nationale prévoit la tenue régulière des patrouilles dans les quartiers de Kindia ainsi que dans les zones de la région administrative et d’autres dispositifs non divulgués, a-t-on appris à Kindia.

Ces nouvelles mesures font suite aux nombreux cas de meurtre enregistrés dans certaines localités de la région de Kindia, notamment à Baïlobaya, indique Hadja Sarangbé Camara. « Il y a beaucoup de bandits qui sont déjà repérés. Tout récemment, il y a eu une saisie d’armes à Madina Woula, à la frontière entre la Guinée et la Sierra Léone. Certains malfrats se trouvent actuellement dans des zones comme Baïlobaya dans Dubréka. Nous avons donc fait un nouveau plan de sécurisation de nos populations. Il y a la patrouille que nous allons engager au travers le conseil de sécurité. Le processus est déjà en cours. Nous allons réunir toutes les préfectures chaque fois qu’il est nécessaire », a dit la patronne de la région de Kindia.

Lutter contre le banditisme dans l’ensemble des préfectures de la région de Kindia, située à l’entrée de la capitale, cela mérite des moyens. Mais, ce sont justement les moyens qui font actuellement défaut chez les services de sécurités de Kindia, nous a expliqué madame le gouverneur.

Alors, il faut recourir aux supérieurs hiérarchiques, explique Madame Cissé Hadja Sarangbé Camara aux des médias nationaux dont Guineematin.com qu’elle avait en face : « le besoin de matériels conventionnels de maintien d’ordre se pose chez nos forces de l’ordre. Nous allons écrire à nos supérieurs hiérarchiques. Si nous ne sommes pas capable de protéger les populations et leurs biens, c’est ce qui amène le manque de confiance à l’autorité de l’Etat. Pour eux, l’Etat n’existe pas. C’est pourquoi, nous sommes obligés de prendre toutes nos responsabilités pour satisfaire au mieux le besoin de nos populations ».

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