Refoulé du dialogue, la COEP réclame la démission du ministre de la Justice

Mohamed Lamine Kaba« Le ministre Cheick Sako a conduit pour une première fois le dialogue qui n’a pas été appliqué. Il y a eu des morts par la suite. Il ne doit plus conduire un autre dialogue… », a notamment dit Mohamed Lamine Kaba, président du parti FIDEL et coordinateur par intérim de la COEP (Coordination de l’opposition extraparlementaire).

Sur son « exclusion » de la salle, monsieur Kaba a rappelé que l’article 3 de la nouvelle loi portant sur le statut de l’opposition reconnaît l’opposition extraparlementaire et ne doit donc pas être violée par une simple volonté d’un ministre.

D’ailleurs, le coordinateur de la COEP a rappelé avoir reçu la première lettre du ministre de la Justice qui avait invité toutes les parties au dialogue. « A l’époque, nous avions répondu que nous n’avons pas de préalables et que nous sommes disposés au dialogue », rappelle l’opposant qui n’a pas participé au huis clos qui se poursuit actuellement (15 heures 48) au palais du Peuple.

Parlant de l’échec du dialogue de juillet 2014, Mohamed Lamine Kaba a cité le président Alpha Condé comme étant le premier responsable de son échec avant de s’attaquer au ministre de la Justice, maître Cheick Sako dont il réclame le départ de la présidence du cadre du dialogue.

 

Ibrahima Sory Diallo est au palais du Peuple pour Guineematin.com

 

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