Alpha Condé et la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, à Sékoutouréya

Alpha Condé et Fatou BensoudaSékhoutouréya, 4 juillet 2015 – En visite en Guinée depuis le 2 juillet dernier, la Procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), Fatou Bensouda, a été reçue en audience le samedi 4 juillet 2015 au Palais Sékhoutouréya. Les entretiens entre le chef de l’Etat et la Procureure de la CPI ont porté sur la situation des événements du stade du 28 septembre en 2009 ayant entrainé la mort de plus d’une centaine de manifestants. Au cours de cette audience, Fatou Bensouda a apprécié les progrès significatifs que la Justice guinéenne a enregistrés dans ce dossier.

A l’issue des échanges, la Procureur de la CPI est revenue sur l’objet de sa visite chez le Président Alpha Condé : « Je suis venue d’abord à l’invitation de M. le ministre de la Justice depuis le mois d’octobre. Mais comme je l’ai déjà expliqué, mon calendrier n’a pas permis d’être là et c’est maintenant que j’ai pu venir pour voir M. le ministre et son équipe, mais aussi, M. le Président de la République. La réunion était très fructueuse et on a parlé de l’examen préliminaire des événements du 28 septembre. Et je lui ai dit que c’est pour faire une analyse de ce qui se déroule avec les juges et le parquet. J’ai vu que des progrès significatifs ont été faits. Pour le moment, c’est le procès national que nous encourageons sur ce dossier. Nous apprécions les progrès déjà enregistrés et il reste d’autres étapes à franchir et on attend pour ça».

Pour sa part, le ministre de la Justice, Me Cheick Sako, qui a introduit la Procureure de la CPI auprès du chef de l’Etat, a indiqué : « Je voudrais d’abord rappeler que la Guinée est signataire du Traité de Rome. C’est important de rappeler ça. Ensuite Mme le Procureur vous l’a confirmé tout à l’heure, le gouvernement guinéen par ma personne, a invité Mme le Procureur depuis le mois d’octobre pour constater l’évolution qui a été faite dans ce dossier du 28 septembre 2009. Car, vous savez, depuis un peu plus de 4 ans, vous avez trois magistrats qui travaillent sur ce dossier en conscience et en professionnels, en équité à la fois contre les personnes accusées dans ce dossier, mais aussi entendre toutes les victimes. On va essayer de clore cette instruction les semaines à venir ou les mois à venir afin de passer à la seconde étape qui est le jugement. Car la Guinée va assumer ses obligations dans ce dossier ».

Le bureau de presse de la présidence de la République

 

Facebook Comments Box