Fête du trône : 16 ans de règne du Roi Mohamed 6, ça se célèbre !

Un brin d’histoire,

Roi du MarocLe 30 juillet est devenue une date repère dans l’histoire du Maroc et de la Dynastie Alaouite. Elle symbolise en effet, l’accession au trône en juillet 1999 du jeune Roi Mohamed 6 suite au décès de son prestigieux père, feu Roi Hassan 2. Voila donc 16 ans depuis que ce Monarque moderne, humain et visionnaire dirige avec réalisme et pragmatisme sous le sceau de la Rupture et du Changement les destinées du royaume chérifien, parvenant en un temps record à changer en profondeur le Maroc, en lui redonnant ses lettres de noblesse et toute sa place dans le concert des Nations.

Construire un Maroc moderne, ouvert et compétitif

Le jeune Roi, grand bâtisseur dans l’âme, a avant tout, replacé le Maroc sur  l’orbite du développement en luttant efficacement contre la pauvreté et la précarité… une vision claire et des résultats concrets qui lui vaudront très tôt, le sobriquet affectueux de Roi des pauvres. Grâce aux projets et programmes de redressement lancés au cours de la première décennie de règne du Roi Mohamed 6, le Maroc a réussi depuis 2012, à couvrir  98%  des besoins dans le domaine de l’électrification rurale et de la desserte en eau potable des populations, contre un taux de 18% seulement, lorsqu’il accédait au trône. En s’attaquant aux défis sociaux, la gouvernance du Roi M6 a permis de créer 29.000 projets bâtis autour d’activités génératrices de revenues impactant directement 8 millions de bénéficiaires dans le Maroc profond.

En outre et pour désenclaver les régions et faciliter les échanges, le pays a été doté de 1.500 km d’autoroutes contre 100 km seulement en 2000. Des statistiques non exhaustives reflets des réformes opérées et des résultats visibles qui ont impactés le quotidien des paysans, des ruraux et des citadins dans le secteur de l’agro industrie, des PME et dans l’appui aux promoteurs pour la densification du tissus industriel préconisé par le ‘’programme Maroc Émergeant’’. Une stratégie qui également permis de développer les banques, les services, les télécoms, les transports  et d’insuffler une dynamique nouvelle a la formation et a l’innovation.

En 16 ans de règne, ponctué par des avancées sociales, l’ouverture de l’audio visuel et de presse en ligne, le souverain chérifien a surtout, de l’avis des beaucoup d’observateurs fait du Maroc un ‘’grand chantier a ciel ouvert’’  avec le montage, le financement et la mise en œuvre des infrastructures modernes (Ports, aéroports, chemins de fer, projets de TGV, autoroutes …) des chantiers qui ont boosté la croissance en dépit des crises qui ont affecté l’économie mondiale. Depuis 2012, le Maroc abrite l’industrie automobile délocalisée avec le groupe Renault qui s’est installé à Tanger alors que  PSA Peugeot-Citroën est entrain, depuis juin 2015 de s’implanter à Kenitra pour y produire 100 mille véhicules par an.

Des gros investissements destinés a apporter des réponses appropriées a la pauvreté et la précarité, au chômages des jeunes et a la prépondérance du secteur informelle toutes choses qui ont changé le visage du pays a l’intérieur amenant grâce a la nouvelle vision du Roi,  l’ouverture du Maroc a l’extérieur notamment vers ses voisins du sud, (les africains) avec lesquels, il partage l’identité culturelle, des valeurs spirituelles et des relations séculaires.

Garder le cap des reformes et s’ouvrir au monde

Roi du Mohamed 6Ce bilan, le Roi Mohamed 6 l’a certes noté et rappelé dans son traditionnel discours à la nation de cette année, sans pour autant, occulter les défis majeurs qui se posent. « La croissance n’aura de sens que si elle se traduit par l’amélioration des conditions de vie des citoyens » souligne le souverain chérifien qui place l’action du gouvernement sous l’angle d’un développement intégré et partagé profitable aux populations. Le Roi du Maroc a également mis un accent sur le défi  de la Reforme du système éducatif marocain et surtout invité en tant que Commandeur des croyants a la pratique et a la préservation d’un islam ouvert et tolérant dépoussiéré des influences étrangères « ne permet a personne venue d’ailleurs de te donner des leçons sur ta religion ».

La fête du trône célébrée en Guinée !

Ce discours du trône a eu une résonnance le 30 juillet 2015 en Guinée, a la faveur de la réception que l’Ambassadeur du Maroc en Guinée a offert, a l’occasion de la célébration de la fête du Trône. L’Ambassadeur Majid Halim qui a accueillit un aréopage d’invites, de personnalités et d’amis du Maroc a profité de l’aubaine pour « souligner et saluer la qualité des relations traditionnelles de coopération entre la Guinée et le Maroc…rappelant de passage la palette d’outils et de projets de coopération en exécution, touchant tous les domaines socio économiques et culturels  de développement ».

Une coopération qui a pris de l’épaisseur depuis la visite d’Etat, historique du Roi Mohamed 6 en Guinée en mars 2014 sanctionnée par la signature d’une vingtaine d’accords et de conventions qui se matérialisent petit a petit sur le terrain.  Construction d’usines de ciments et de farine, Projets de logements sociaux,  appui a la fertilisation des sols, réhabilitation du Palais Mohamed 5, valorisation du tourisme et de l’artisanat, formation des imams, renforcement des capacités des jeunes,  transfert des compétences et surtout lancement, a la  fin juillet 2015 par le Président Alpha Conde, des travaux de constructions confiés au Groupe Itqane des plates formes multi fonctionnelles, dans deux débarcadères de Conakry (Temenetaye et Bonfi) illustrent ce regain d’intérêt.

Une coopération exemplaire assortie d’une identité de vue commune sur les toutes les questions diplomatiques « relevée et mise en exergue » par le Chef de la diplomatie guinéenne, François Lonceny Fall au cours de cette réception officielle qui a connu la présence de Mme, la Première Dame de la République, Hadja Djene Kaba Conde.

Gravée dans la mémoire collective, la Guinée, frappée de plein fouet par l’épidémie d’Ébola et mise en quarantaine par bons nombres de ses voisins immédiats, « n’oubliera jamais la franche main tendue du Maroc qui lui a offert d’une part, l’un des rares couloirs aériens vers le monde et de l’autre, un terrain de jeu pour son onze national, le Syli engagé dans les compétitions de la CAF et de la FIFA ».

Ibrahima Ahmed Barry, Journaliste-Consultant, Président du REJEG

 

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